«Ce qui est rare est agréable, mais, ce qui devient trop fréquent fini par lasser. Avec tant de confrontations le Clasico perd de sa saveur.» Ces mots sont signés Iker Casilas, le portier du Real Madrid. Malgré ce constat qui semble plutôt logique, les Espagnols ne sont pas forcément d’accord avec les propos du Merengue, bien au contraire. Si le football est une religion en Espagne, au vue des affluences dans les stades, le Clasico pourrait s’apparenter à la messe du dimanche matin. Avec 80 176 spectateurs de moyenne sur l’ensemble des sept derniers FC Barcelone-Real Madrid, les Clasico n’ont pas perdu de leur saveur.
Real Madrid-FC Barcelone : C’est 80 176 spectateurs de moyenne contre 28 649 supporters de moyenne en Liga
Le danger n’est en réalité pas de constater un essoufflement de l’intérêt porté au Clasico mais de plonger dans l’anonymat le reste de la Liga. Quand toute la médiatisation se porte sur les matchs entre le Real Madrid et le FC Barcelone, on en oublie presque que le championnat espagnol existe encore. Le journal l’Equipe de ce mercredi 18 janvier fait un comparatif entre l’affluence des spectateurs pour les Clasico et pour les autres rencontres de Liga. Le résultat est surprenant autant qu’inquiétant : 28 649 spectateurs de moyenn… soit trois fois moins que pour les matchs entre les madrilènes et les Blaugrana. Un constat plus qu’affligeant pour un championnat qui compte dans ses rangs des équipes comme le Valence de Soldado, le Séville de Jesus Navas, l’Atletico Madrid de Falcao ou encore le Malaga de Cazorla.
Le feuilleton entre le Real Madrid et le FC Barcelone continue ce mercredi soir
Malgré ces grandes équipes européennes, le Clasico entre le Real Madrid et le FC Barcelone va à nouveau mobiliser toutes les attentions ce mercredi soir. Le stade Santiago Bernabéu sera plein à craquer et les Espagnols seront sans doute 14 millions de téléspectateurs devant leur poste de télévision (chiffre du dernier Clasico remporté 3 à 1 par les Catalans le 10 décembre). L’arrivée de José Mourinho (auteur de nombreuses frasques), à la tête de l’équipe première du Real Madrid y est sans doute pour beaucoup. En Liga, c’est un feuilleton perpétuel qui se joue entre les madrilènes et les Blaugrana. En se faisant passer pour le méchant, l’entraineur merengue a sans doute créé une bipolarisation d’un match qui n’en demandait pas tant…
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