Ca va mal à l’OL, en ce moment. Alors que le club de Jean-Michel Aulas joue son avenir en Ligue des Champions, mercredi, à Chypre, les Lyonnais restent sur une très mauvaise série en championnat et voient leur qualification pour la prochaine C1 fortement compromise avec une 6e place actuellement en Ligue 1. Une non-présence de l’OL en Ligue des Champions l’an prochain serait-elle une catastrophe pour les finances lyonnaises ? Pas forcément, si on en croit Jean-Michel Aulas, qui défendait lundi dans le club Liza les nouvelles disposition financières entourant… l’Europa League.
Pour l’OL et Aulas, l’Europa League sera plus intéressant qu’avant…
« Les choses viennent de changer dans les priorité des clubs européens, explique-t-il. L’UEFA a doté l’Europa League, d’un point de vue économique, de dispositions plus intéressantes que ces dernières années. Sur le budget global de l’UEFA, l’écart était de 1 à 5,5. Il va tomber à 3,5. » Dans ces conditions, l’Europa League apparaît donc comme le « minimum » vital pour un club comme Lyon: « On peut estimer que pour un club comme l’OL, si la C1 permettrait, l’an prochain d’obtenir entre 20 et 30 millions d’euros, l’Europa League représenterait entre 5 et 10 millions d’euros. »
OL – OM: Une finale de Coupe de la Ligue 2012 qui sent la poudre d’un point de vue économique
Autrement dit, la finale de la Coupe de la Ligue 2012 contre l’OM du 14 avril prochain au Stade de France risque de sentir la poudre. D’autant qu’en face, Marseille pourrait bien se retrouver dans la même situation financière que les Lyonnais dans un mois avec une Ligue des Champions qui pourrait s’envoler et donc un « minimum » vital à assurer pour un club à plus de 100 millions d’euros de budget annuel, habitué à participer à la C1.
Les restrictions budgétaires, une fatalité pour l’OL
Mais de toute façon, fataliste sur la situation financières des clubs de football, Jean-Michel Aulas ajoute: « Que ce soit en Ligue des Champions ou Europa League, il y a déjà des restrictions prévues pour l’an prochain liées à l’économie du football en général qui n’est pas forcément florissante en ce moment. » Et ça, quelque soit la Coupe d’Europe…