Avant le tournoi de Bercy 2011, Roger Federer vient de renouer avec une sensation qu’il n’avait éprouvé, chose très inhabituelle pour lui, qu’une seule petite fois cette saison: celle de soulever un trophée. A Bâle, Federer a donc décroché ce dimanche son deuxième tournoi de l’année, battant en finale le Japonais Kei Nishikori sur le score sans appel de 6-3, 6-1. Financièrement parlant, le succès de Fedex lui assure un bonus de 318 000 euros, soit la prime de victoire dans cette épreuve de niveau Master 500.
Avant Bercy 2011, Federer empoche 318 000 euros à Bâle
Avant le tournoi de Bâle, Roger avait empoché 3 millions de dollars sur le circuit ATP en 2011. Une somme énorme pour le commun des mortels, mais qui, pour Federer et ses 64 millions de dollars accumulés en carrière, apparait incroyablement basse. A l’image de sa 4e place sur le circuit ATP, Federer n’est aussi que le 4e tennisman de la saison en terme de prize money. Le trio de tête est plutôt loin, puisque le Suisse pointait, avant Bâle, à plus de 1,5 millions de dollars d’Andy Murray, 3,5 millions de dollars de Rafael Nadal et… 7,5 millions de dollars de Novak Djokovic.
Ne vous faites pas de soucis pour le business Federer…
Il n’y a, tout de même, pas trop de soucis à se faire pour Federer. D’abord parce qu’il lui reste le tournoi de Bercy 2011 (454 000 euros pour le vainqueur) et la finale du Masters (1,6 millions de dollars en cas de victoire sans perdre un match) pour se refaire. Ensuite et surtout parce que la star du tennis accumule aujourd’hui bien plus d’argent grâce à ses sponsors que par ses gains en tournoi. Selon le magazine Forbes, ses revenus annuels grimpent à 47 millions de dollars sur l’année. Fedex dispose de 10 contrats publicitaires avec des marques majeures du sport comme Nike, Credit Suisse, Rolex, ou encore Wilson. Non, il n’y a vraiment aucun soucis à se faire pour les vieux jours de Federer…
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