Le tirage au sort des quarts de finale de Ligue des Champions 2012, qui a eu lieu ce vendredi, a réservé au FC Barcelone et au Real Madrid des clubs de différents standings entre le Milan AC pour les Catalans et l’Apoel Nicosie pour les Merengue. Mais au-delà de ce tirage, les petites boules de l’UEFA ont surtout permis une possible finale entre les deux géants espagnols. Les Madrilènes et les Blaugrana ne figurent pas dans la même partie de tableau. Du coup, le 19 mai prochain, les joueurs de Pep Guardiola et de José Mourinho pourraient se retrouver dans l’Allianz Arena de Munich. Mais quand les fans du ballon rond en salivent d’avance, certains Allemands ne sont vraiment pas fans d’un possible clasico en finale de la Ligue des Champions, tant la situation économique de ces deux clubs a de quoi faire bondir la chancelière, Angela Merkel, en ces temps de crise…
FC Barcelone-Real Madrid : La possible finale de Ligue des Champions 2012 fait déjà polémique
Car ne croyez pas que ces réticences viennent du faite que les supporters germaniques aimeraient voir le Bayern Munich en finale dans son stade. Les explications vont bien au-delà… Ce vendredi, pendant que les huit quarts de finalistes dont le FC Barcelone et le Real Madrid assistaient au tirage au sort, plusieurs voies s’élevaient pour dénoncer l’énorme dette du football. Le site internet espagnol elconfidencial rapporte des propos tenus par une ancienne gloire du Bayern Munich à l’époque de Franz Beckenbauer : Uli Hoeness. L’ancien international allemand a dénoncé en particulier la dette de la Liga espagnole et surtout le faite qu’en tant de crise, l’Etat hispanique se permet de donner une aide financière importante aux principaux clubs espagnols, ce que certains appellent le « dopage financier ». « Pour moi c’est impensable, a déclaré Hoeness. Nous payons des centaines de millions d’euros pour sortir de la merde (de la crise) et de l’autre côté des clubs ne payent pas leurs dettes. Ça ne peut pas continuer comme cela ! »
Le « dopage financier » du foot espagnol ne plaît pas en Allemagne
En prenant à partie les deux clubs mythiques espagnols que sont le Real Madrid et le FC Barcelone, Uli Hoeness a voulu dénoncer une concurrence de plus en plus déloyale dans le football européen. Ses déclarations viennent appuyer celles de la chancelière allemande Angela Merkel qui n’hésite pas à réprimander publiquement la politique économique de l’Espagne et de Mariano Rajoy le Président du gouvernement. Mais les propos tenues par Hoeness font surtout écho de l’autre côté des Pyrénées où une immense grève est prévue le 29 mars.
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