FC Barcelone devient l’excuse de Ronaldinho pour ses fiestas…

Ronaldinho @Icon Sport

Quand Ronaldinho fait la leçon à son club de Flamengo sur le train de vie des champions en justifiant ses propos par son expérience au FC Barcelone, cela ne manque pas de piquant… La star brésilienne a fêté ses 32 ans, il y a quelques jours. Comment ? En faisant la fête sans s’arrêter pendant 5 jours à Rio de Janeiro et en y dépensant pour quelques 12 000 euros, rapporte la presse locale. Du grand classique chez Ronnie, mais le passage a eu le don d’irriter son club. Flamengo a donc distribué cette semaine un formulaire à ses joueurs pour leur rappeler l’importance d’une vie saine en dehors des terrains de football.

Quand Ronaldinho loue la liberté qu’on les joueurs du FC Barcelone en dehors des terrains…

Un objectif qui vise au moins autant l’optimisation de la performance sportive de son effectif que l’image du club auprès du grand public. Le problème est que le formulaire en question n’a pas du tout plu à Ronaldinho, qui a donc rappelé son expérience au FC Barcelone pour expliquer l’inutilité supposée de cette initiative. « Je crois que si un tel code était nécessaire, le FC Barcelone n’aurait gagné aucun de ses titres depuis 10 ans. Au Barca, il n’y a aucun code, et ils remportent tout, parce que tout le monde sait ce qu’il doit faire, sans qu’on ait à leur dire. »

Les joueurs sont-ils si libres que cela au FC Barcelone ?

Et Ronaldinho de dénoncer l’ensemble du football brésilien dans ses propos: « Le football brésilien a besoin d’évoluer et d’avoir une attitude beaucoup plus professionnelle. » Pas sûr, néanmoins, que le Barça soit forcément l’exemple approprié en terme de liberté des joueurs. Depuis le début de la saison, on sait par exemple que l’entraîneur, Josep Guardiola, interdit à ses protégés, sauf à de très rares occasions, de tourner des publicités, réaliser des interviews privés, ou même de participer à des galas. A voir si Ronaldinho parviendrait à tenir un rythme de vie aussi rigoureux que celui de la bande à Leo Messi aujourd’hui…

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