Quelle est le club de football qui bénéficie de la meilleure image auprès des Espagnols ? C’est l’une des questions à laquelle tente de répondre deux fois par an l’étude Personality Media, menée par une grande agence marketing ibérique. Evidemment, la réponse se limite comme très souvent à deux noms: Le FC Barcelone et le Real Madrid. Connus par 94% de la population chacun, les deux clubs monopolisent l’attention médiatique. L’enquête compare donc la perception des gens sur les deux entités. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les résultats diffèrent largement entre les deux clubs…
Le FC Barcelone bénéficierait d’une meilleure image que le Real MAdrid auprès du public espagnol
Il semblerait bien, en effet, que le Barça signe là une nouvelle victoire sur les Galactiques… Les Catalans obtiennent en fait une note de 6,6 sur 10 de la part des personnes interrogées, quand le Real Madrid doit se contenter d’un 5,5 sur 10. La différence ne tient pas tant dans le nombre de fans des deux équipes. Selon les commentaires de l’enquête, le FC Barcelone aurait tout simplement une meilleure image dans le camp d’en face. Ainsi les supporters madrilènes donneraient donc une meilleure note au Barça que ne le font les fans Blaugranas envers les Merengues. L’ensemble de la population apprécierait la manière de gagner et le style de jeu du Barça, selon Personality Media.
Les Espagnols adorent Guardiola, beaucoup moins Mourinho...
Le FC Barcelone creuse surtout l’écart chez les femmes et les jeunes entre 14 et 25 ans. Mais le chiffre le plus étonnant est la différence d’image entre les deux entraîneurs. Josep Guardiola, le technicien du Barça, obtient une note magnifique de 7,3, quand Jose Mourinho doit se contenter d’un tout petit 4,3. Le Special One tombe carrément à 3,8 quand on demande aux sondés s’ils estiment que Mourinho est un « modèle » à suivre pour les Espagnols. En revanche, le résultat est inversé au niveau des capitaines. Le public préfère le boss du Real Madrid, Iker Casillas (noté 7,3), à celui du Barça, Carles Puyol (noté 6,8).