Qu’est-ce qu’être un « lofteur » dans un club de football ? A l’AS Saint-Etienne c’est de s’entraîner à l’écart avec les réservistes, sans avoir droit au groupe fanion. C’est ne plus avoir de casier personnel, c’est perdre sa place de parking, de ne plus avoir d’invitation à donner à ses proches pour aller au stade, ne plus poser sur la photo officielle ni prendre les petits-déjeuners collectifs avec ses camarades… Bref, la vie de lofteur à Saint-Etienne, c’est celle que nous raconte le quotidien sportif l’Equipe, ce mercredi, à travers les témoignages de Bayal Sall et Sylvain Monsoreau.
A l’ASSE, les lofteurs perdent tous leurs privilèges
Mais l’information qui nous intéresse le plus, à Sportune, c’est le prix que paient l’ASSE pour ses trois lofteurs : 4,5M€ annuels. Dans le détail donné par le titre, Bayal Sall émarge à 130.000€/mois (1,56M€/an) jusqu’en 2013 ; Monsoreau est à 95.000€ mensuels (1,14M€/an) jusqu’en 2012 tandis que les Verts ont à verser 1,8M€ par saison pour Boubacar Sanogo.
Sall, Bayal et Sanogo coûtent une petite fortune aux Verts
A titre de comparaison avec un joueur du championnat de France, il faut savoir que ces 4,5M€ représentent un an de salaire proposé aux cadres de la Ligue 1. On pense à Lucho Gonzalez à l’OM, à Yoann Gourcuff à l’OL. Mais pour Saint-Etienne, reparti depuis l’été sur des bases économiques saines et nouvelles avec des salaires échelonnés à la performance, la mise à l’écart des lofteurs serait le prix à payer pour assainir une fois pour toute les finances en se séparant des gros contrats. A conditions que ceux-ci n’aillent pas jusqu’au bout de leurs engagements. Cela semble bien parti pour Sanogo sur qui lorgne l’AS Monaco.
3 commentaires
Sans oublier le cas Baniel Nicolitta, autre lofteur !
galtier est un nul
je ne comprends pas comment un international roumain qui a fait un super match devant la France est sur la touche et un Battles qui ne débutent pas les matches, or un Kitambala super brouillon titulaire.