Parce que l’ASSE a déjà payé le prix fort par le passé avec les licenciements de Laurent Roussey et Alain Perrin facturés 5 millions d’euros environ les deux, le président du conseil de surveillance des Verts, Bernard Caïazzodéfendrait le droit, pour les présidents de clubs professionnels, d’offrir à leurs entraîneurs, des contrats en CDI. L’objectif avoué : éviter d’avoir trop à payer d’indemnités pour un club quand celui-ci doit se résoudre à se séparer de son coach.
A l’ASSE, virer des coachs a coûté cher par le passé…
Seulement, du côté de Joël Muller, président de l’Unecatef (le syndicat des entraîneurs) cité dans Le Parisien ce jeudi : « Le danger avec le CDI, c’est qu’un président peut virer son entraîneur au bout de trois mois et cela coûtera moins cher en indemnités que pour un CDD. Mais les dirigeants doivent aussi assumer leurs engagements et réfléchir avant de faire signer des contrats de quatre ans. »
… Bernard Caïazzo propose que les entraîneurs soient en CDI et actionnaires de leurs clubs
La question est sensible et débattue en assemblée depuis près de deux ans. Mais des avancées ont aussi été notée sous l’impulsion là encore du coprésident de l’ASSE, Bernard Caïazzo. Le Parisien explique qu’il serait favorable à l’idée d’avoir des entraîneurs qui seraient aussi actionnaires. « L’entraîneur qui accepterait un CDI se verrait accorder des actions » indiquait Caïazzo dans une tribune du syndicat des entraîneurs. Ou, dit autrement, chaque coach prendrait des parts dans sa nouvelle équipe que le club lui rachèterait à son départ. Ce serait une façon de l’impliquer dans la vie de son club et pas uniquement sur le domaine sportif. Des techniciens tels que Patrice Carteron, entraîneur de Dijon se disent plutôt favorable au projet.
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