
La saison de la confirmation. Bien souvent la plus dure. Elle attend l’AJ Auxerre, pour sa deuxième saison dans l’élite, après un retour marquant, conclu sur la onzième place du championnat de Ligue 1. Le club bourguignon veut forcément s’installer durablement dans le gratin du foot français, mais sa marge de manoeuvre à ses limites.
Financièrement, il est chroniquement déficitaire et doit régulièrement vendre ses meilleurs actifs joueurs pour épurer les pertes. Cet été encore, sont partis l’attaquant Gaëtan Perrin et le patron de la défense, Jubal, tous deux vers le même club du FK Krasnodar en Russie, tandis qu’il lui était impossible de conserver à plus long terme le milieu offensif Hamed Junior Traoré en prêt la saison dernière, de l’AFC Bournemouth.
Les fondations sont devenues solides à l’AJ Auxerre
Les remplacer force l’AJ Auxerre à jouer de stratégie, entre la nécessaire compétitivité des recrues et l’équilibre budgétaire sur lequel la masse salariale est le premier poste de dépenses. En 2024, au dernier bilan officiel de la Direction nationale de contrôle de gestion, elle était de plus de 23 millions d’euros, charges incluses. Mais Auxerre était encore en Ligue 2. Surtout, elle était le presque équivalent du chiffre d’affaires total du club icaunais la même année (26,8 M€).
Cette saison 2025-2026, l’AJ Auxerre aura un budget estimé à près de 40 millions d’euros. Autant dire plutôt modeste, qui n’autorise rien de plus qu’un maintien. Idéalement aussi confortable que le précédent. A l’AJA, les bases sont solides et la direction sportive compétente, autour du coach Christophe Pélissier, en poste depuis le printemps 2022.