N’essayez pas de parler de Lionel Messi, Cristiano Ronaldo ou tout autre star du ballon rond avec un ressortissant américain. A l’exception, peut-être, de David Beckham, cela ne l’intéresse absolument pas. Lui préfère Tiger Woods, le basket ou le baseball et quand il parle de football c’est d’une tout autre discipline que la notre dont il est question. Ce n’est pas tout a fait ainsi que nous le présente le magazine économique BusinessWeek dans son classement des 100 sportifs les plus influents (de fait les plus vendeurs) en 2009 aux Etats-Unis. Mais vu de France, on note principalement l’absence des footballeurs (à l’exception donc de Beckham et de Landon Donovan respectivement 34e et 71e du classement) comme on relève avec étonnement quelques subtilités propres au public américain.
Que Rafael Nadal, par exemple (11e) arrive en bien meilleure poistion que Roger Federer (17e) et même que Serena Williams (16e) voire Andy Roddick, numéro 1 du tennis US relégué au 79e rang du classement de BusinessWeek. On y apprend aussi que Tiger Woods doit sa première place annuel au fait que ses infidélités aient été révélées si tard dans l’année. Le n°1 mondial du golf coiffe l’hyper-médiatique ailier de la franchise NBA des Cavaliers de Cleveland, Lebron James qui devance lui même un autre golfeur, Phil Mickelson. Enfin, on retiendra, non sans quelques regrets, l’absence de sportifs français dans ce top 100. On espérait y voir Tony Parker, le plus connu de nos frenchies sur le sol américain mais on devra se contenter d’un Evan Longorian, un joueur de baseball au patronyme qui en rappelle un autre. C’est déjà ça…
Cresus Tensile
Le lien pour aller plus loin :
Classement des sportifs les plus influents aux Etats-Unis