Max-Alain Gradel a enfin marqué son premier but avec l’ASSE, samedi, lors de la victoire de Saint-Etienne contre Ajaccio (3-1). Pour un joueur acheté contre une indemnité de 2,5 millions d’euros à Leeds United cet été, on peut dire qu’il était temps. Mais n’allez pas croire que Mad Max est un attaquant véritablement cher pour les Verts. Mieux, si le buteur se met à devenir un atout offensif de poids pour le club, il pourrait bien se révéler une excellente affaire. Car côté salaire, on ne peut pas dire que Max Gradel ait véritablement été exigeant avec l’ASSE…
Gradel à l’ASSE, c’est un salaire de base de 60 000€ par mois
Si on en croit le journal L’Equipe (de mardi), Gradel émargerait en effet à 60 000 euros par mois. Certes, le tarif est supérieur au salaire moyen d’un joueur de ligue 1 (45 000€ brut mensuel). Mais pour un attaquant faisant partie d’une formation occupant la 6e place au classement des plus gros budgets du championnat, Gradel peut paraître un bon coup financier. Ces 60 000 euros par mois restent, bien sûr, un tarif de base. Le club ayant mis en place une politique de rémunération basée sur les performances en début de saison (60% de salaire fixe et 40% de variable), on peut supposer que le joueur peut faire grimper, au mieux, l’addition jusqu’à 100 000 euros mensuel, soit le plafond du club.
Avec le salaire des 3 lofteurs, l’ASSE pourrait se payer le salaire de 6 Max Gradel
Qu’importe, on reste toujours très loin des top rémunérations du club toujours représentés, paradoxalement, par ceux qui ne jouent pas: les trois fameux lofteurs de l’ASSE, Sylvain Monsoreau (95 000 euros fixe par mois), Bayal Sall (130 000 euros par mois et Boubacar Sanogo (150 000 euros par mois). Avec ceux que paie Saint-Etienne à ces 3 joueurs, il y aurait de quoi payer le salaire de base de… six Max Gradel.
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