Ce fut un été particulièrement actif sur les rives du Bosphore. Où Galatasaray a signé rien de moins que le mercato le plus dépensier de son histoire. Un transfert résume à lui seul l’exceptionnelle (et faut-il le dire improbable) boulimie du club d’Istanbul : Victor Osimhen, recruté de manière définitive depuis le SSC Naples contre une indemnité de 75 millions et avec la contrepartie d’un salaire à 15 millions d’euros net annuels sur quatre ans, plus un million d’euros de prime de fidélité et encore 5 millions d’euros annuels, pour les droits d’image. Soit un package à 20 M€ par an garantis.
Osimhen, Sané, Singo ou Gündogan en stars du mercato de l’été
Difficile de comprendre cette soudaine capacité d’investissement, que le club justifie à la fois par ses contrats de sponsoring nombreux et la solide base des fans qui le suivent, entre recettes à la billetterie et merchandising. Faut-il croire sur parole les dirigeants en place, l’avenir dira quand même si le Gala est véritablement en capacité d’assumer toutes les stars en place. Soit avec Victor Osimhen, l’international allemand Leroy Sané et ses 9 millions d’euros annuels net, ou encore l’ancien attaquant du Paris Saint-Germain, Mauro Icardi à 6 millions par an.
Même en profitant d’une fiscalité avantageuse, notamment comparée à la France, le Galatasaray ne vit-il pas au-dessus de ses moyens ? En 2024, la masse salariale du club, charges sociales incluses, avoisinait les 60 millions d’euros. Au terme de cet exercice 2025-2026 elle aura doublé d’après les projections du conseil d’administration, qui a au moins le mérite de la transparence, y compris sur les salaires qu’il verse à ses joueurs. C’est assez rare pour être souligné.
Les salaires des joueurs de Galatasaray en 2025-2026
Victor Osimhen = 20 M€
Leroy Sané = 9 M€
Mauro Icardi = 6 M€
Wilfried Singo = 4,8 M€
İlkay Gündogan = 4,5 M€
Davinson Sanchez = 3,2 M€
Mario Lemina = 2,5 M€
Alper Yılmaz = 2,5 M€
Abdülkerim Bardakcı = 2,5 M€
Yunus Akgün = 2,5 M€
Uğurcan Çakır = 2,2 M€
Ismail Jakobs = 2,1 M€
Salaires exprimés en net