Ici aussi, dans l’antichambre de l’élite, la pression s’est intensifié sur les propriétaires et gérants des clubs, avec la signature de la nouvelle grille des droits TV avec BeIn Sports, pour un montant estimé à 40 millions d’euros annuels et des recettes en baisse d’environ 50% pour les équipes du championnat.
L’opération Mikautadze au FC Metz est trompeuse
Cela conduisant à une forme de frilosité naturelle pour les équipes, plus ou moins évidentes en fonction de la nature et des moyens de l’actionnariat en place. Preuve en est sur ce marché des transferts achevés ce vendredi 30 août. Au cumul, selon les chiffres de Transfermarkt, les 18 clubs de la Ligue 2 ont investi 27,38 millions d’euros, mais encore convient-il de largement nuancer ce chiffre par l’opération menée par le FC Metz, qui a d’abord racheté la clause de son ancien attaquant Georges Mikautadze à l’Ajax (moyennant 13 millions d’euros), avant de le céder dans la foulée à l’Olympique Lyonnais pour 18,5 millions d’euros.
18 clubs sur 20 sont à l’équilibre ou positif entre dépenses et recettes
Sans quoi, ce cumul est de 14,38 M€, pour une moyenne par club à 0,7 M€. Huit des vingt équipes du plateau n’ont contracté ni transfert payant, ni levée d’option d’achat. Par ailleurs, et c’est un signe qui ne trompe pas, seuls le Paris FC (à -0,9 M€) et l’USL Dunkerque (à -0,23 M€) ont des balances déficitaires entre les dépenses et les recettes de ce mercato de la saison 2024-2025.
Ce que les clubs de la Ligue 2 ont dépensé sur ce mercato
FC Metz = 13 M€
FC Lorient = 5,7 M€
ESTAC Troyes = 5,5 M€
Paris FC = 1,8 M€
Pau FC = 0,9 M€
FC Annecy = 0,25 M€
USL Dunkerque = 0,23 M€
SC Bastia = 0
Amiens SC = 0
Grenoble Foot = 0
Rodez AF = 0
Stade Lavallois = 0
SM Caen = 0
Clermont Foot = 0
Martigues = 0