Dans son bureau de Dubaï, Raymond Vermulen, l’agent de Max Verstappen reste ferme face à ses deux vis-à-vis : le premier, actionnaire majoritaire Chalerm Yoovidhya, l’autre, Mark Materchitz, l’héritier autrichien. L’ordre du jour : la fin d’une clause spécifique dans le nouveau contrat de Max Verstappen, permettant à ce dernier de sortir fin 2026 de son accord avec Red Bull.
Lors de la signature de son contrat de 2024 à 2028, l’entourage de Max Verstappen a inclue différentes clauses de sortie. La première étant la présence d’Helmut Marko dans l’écurie. Si ce dernier n’est plus présent (hors maladie) et qu’il est remercié, le triple champion du monde néerlandais aura la possibilité de dénoncer son contrat sur le champs et quitter l’écurie autrichienne.
Depuis plusieurs semaines, le monde de la Formule 1 retient son souffle face aux remous interne de l’écurie Red Bull, du début de saison. Dernièrement, l’ingénieur star de l’écurie, présent depuis 2006, Adrian Newey a annoncé son départ pour le premier trimestre 2025. D’autres, moins connu ont fait le même choix. Le duel Helmut Marko et Christian Horner pour une question d’influence est visible, bien que maitrisé dans le paddock. Reste que, depuis le GP d’Australie, la question du contrat du triple champion du monde est en jeu. Mercedes a déjà déposé une offre. Mais, comme Sportune vous l’avait dévoilé durant l’hiver, il existe une clause de fidélité qui a désormais été dénoncée et supprimée du contrat.
Une clause de 50 millions d’euros au contrat de Verstappen
Cette clause de fidélité est loin d’être une simple question sportive, mais elle est surtout financière. Si Max Verstappen refuse de réaliser l’intégralité de son contrat avec Red Bull Racing, il renoncera à la somme de 50 millions d’euros, mais surtout à s’engager en 2007 et 2028 avec l’écurie autrichienne, selon nos informations. Cela permettant au pilote néerlandais d’être libre fin 2026. Cette somme, payée en deux fois 25 millions d’euros, est à rajouter à son salaire estimé à 72 millions d’euros pour 2024.
Ainsi, en coulisse, l’accord de 500 millions d’euros signé fin 2022 avec fierté est entrain d’être déconstruit pour permettre plus de liberté au pilote de quitter un environnement considéré comme toxique, selon les rumeurs.