Une bonne idée peut en cacher une autre. La première est de Romain Lauvergnat quand, en 2019, il décide de lancer la plateforme StadiumGO, pour renforcer l’offre alors disparate de covoiturages, autour du sport et de ses événements. Son concept est simple : pousser celles et ceux qui se rendent dans les enceintes sportives, à le faire à plusieurs, réunis dans une même voiture. La démarche vise tout à la fois à être éthique (réduction des coûts et de l’empreinte carbone), et sociale entre personnes cultivant la même passion.
Le business modèle de StadiumGO a évolué depuis sa création en 2019
L’idée suivante a été soufflée à celui qui compte désormais un associé, plus un collaborateur et bientôt un autre en plus, sur son projet. « C’est le RC Toulon qui est venu vers nous et nous a dit : « Je veux ma plateforme en propre », raconte Romain Lauvergnat à Sportune. Et voilà comment soudainement, son business s’est accéléré, entre la plateforme conventionnelle StadiumGO (à système classique de commissions sur les trajets), et l’offre en marque blanche, sous forme d’abonnement plus SAV, fournie aux partenaires commerciaux.
Une cinquantaine de partenaires associés à la plateforme de covoiturage
D’un club à un autre, d’une ligue à une fédération, StadiumGO compte aujourd’hui une cinquantaine de partenaires dans toutes les disciplines : football, handball, volley, rugby, basket, hockey… Dernièrement, c’est la toute puissante Fédération française de football qui a signé, en collaboration étroite avec son sponsor mobilité, le groupe Volkswagen. S’en est suivie dans la foulée, pour la jeune entreprise, une distinction sur la scène des Trophées Sporsora, avec le titre de « start-up » de l’année, élue par le public.
Romain Lauvergnat voit l’avenir plus large, entre culture et internationale
De quoi donner des ailes à Romain Lauvergnat qui voit, quatre ans après le commencement, l’avenir en encore plus grand. Parce qu’en plus de l’offre sportive inexploitée à conquérir par ses équipes, il vise aujourd’hui le monde de la culture, ses festivals, concerts, soirées théâtres, et autres salons dédiés. Un autre monde riche d’opportunités. Mais il lui faut pour cela toucher de nouveaux investisseurs, pour se structurer, se staffer et commercer avec les acteurs du secteurs.
Des touches du côté du foot espagnol et de celui d’Allemagne
Et si cela ne suffit pas, Romain Lauvergnat leur ouvre les portes du globe. Car StadiumGo, s’il a trouvé son public en France, le devrait également, hors de nos frontières. « Il n’y a pas d’offre égale à l’étranger », confirme le fondateur de la marque, qui a déjà des touches dans le football en Espagne, ainsi qu’en Allemagne. « Un marché mature sur l’écologie ». Et une bonne raison de fait, de s’y engouffrer.