Dans l’euphorie du titre mondial, Red Bull Racing a profité pour rapidement déclarer une prolongation de contrat pour Max Verstappen, jusqu’en 2026. Une stratégie de l’isolement qui a fonctionné jusqu’à maintenant sur le pilote, mais qui coince économiquement parlant.
Verstappen est déjà au maximum des possibilités économique de Red Bull
La situation de Max Verstappen bouscule la doctrine interne de l’équipe autrichienne. Bénéficiant d’un salaire de 20 millions d’euros jusqu’en 2023 et une prime de titre mondial de 10 millions, selon les informations de notre partenaire Business Book GP, Verstappen est au maximum psychologique, où souhaite aller Red Bull en la matière. Pourtant, en annonçant vouloir renouveler le contrat jusqu’en 2026, l’équipe espérait que la raison l’emporte. C’est tout le contraire.
40 millions de raisons de prolonger le champion du monde de F1
Raymond Vermeulen, l’agent du champion du monde 2021, a répondu par la positive au principe de prolonger jusqu’en 2026, mais propose que Max Verstappen dispose d’un salaire de 40 millions d’euros par an à partir de 2024. Concédant le principe d’une augmentation immédiate pour 2022 du salaire suite au titre. Le contrat actuel sera respecté, mais un important effort devant être consenti en échange, pour le nouveau contrat. Pour le moment, Red Bull Racing n’a pas répondu par la positive à la première proposition de l’agent de Verstappen, ni n’a formulé de contre-proposition. L’échéance est fixée au printemps.
Au-delà, Verstappen souhaite se concentrer sur la saison et les discussions seront repoussées en fin d’année, ce qui ne mettrait pas en position de force l’équipe autrichienne. Vermeulen vise un projet de prolongation de 3 saisons, avec un salaire en année trois, se rapprochant de sa première proposition et installant son client comme étant le pilote le plus payé du plateau, après le départ de Lewis Hamilton.