Ce pourrait être une fable, ou peut-être une farce, signe de notre temps et de notre usage quotidien du digital. Dont la morale serait proche de l’adage de l’habit et du moine. Ici ne pas prendre la chèvre pour ce qu’elle n’est pas. En l’occurence une « sous espèce » de footballeurs, dans l’inconscient des supporters. Celui que l’on aime détester. Grâce à Lionel Messi, la chèvre prend désormais une vocation plus noble.
Lionel Messi est un GOAT. La chèvre également
C’est une histoire de hashtag et d’emoji, sur les réseaux sociaux. Amplifiée récemment par l’hommage rendu par le FC Barcelone à son joueur, auteur d’un triplé décisif pour l’attribution du titre en Liga. Glissé dans le message, l’acronyme GOAT, pour « Greatest of all times » ; le plus grand de tous les temps. Mais « goat » en anglais est aussi une chèvre, qui a sa propre émoticône.
A #Messi hat-trick to clinch @LaLiga – this emoji 🐐 is getting a lot of use tonight! 😁#7heChamp10ns 🏆 pic.twitter.com/MK493fLr8W
— FC Barcelona 🏆🏆 (@FCBarcelona) 29 avril 2018
Un débat tranché par PAPER qui rend les chèvres plus sympathiques
Bientôt peut-être, mais dans l’immédiat, le web ne parvient pas à trancher qui de Messi ou de la chèvre est le plus GOAT. Pour trancher, il faut aller voir ailleurs, entre les pages du magazine PAPER. La star de l’Argentine au Mondial a posé entouré de bêtes à quatre pattes. Le rendu est génial. Il est la preuve que la chèvre mérite une bien meilleure considération dans le monde du foot. Amis supporters, pensez-y désormais…