Stade Rennais – Des comptes de résultats déficitaires, pour la 5e année consécutive
14 avril 2018 à 14:10 par Thomas
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Le Stade Rennais perd moins d’argent, mais le déficit est chronique.
Tout dépend de quel côté on voit le verre. Sur sa moitié pleine, l’exercice comptable 2016-2017, dont la LFP vient de rendre sa publication est le meilleur de ses quatre dernières saisons, pour le Stade Rennais. Mais d’un autre côté, c’est aussi la cinquième saison consécutive ou le club breton termine financièrement dans le rouge. Cela, malgré les indemnités de mutation perçues sur les transferts opérés ces deux dernières saisons.
-1,508M€ au dernier bilan comptable du Stade Rennais
Cinq ans, donc, que le Stade Rennais termine chaque exercice négativement. Le dernier, il accuse -1,508 millions d’euros au résultat net. C’est, on l’a dit plus haut, le plus faible observé depuis la saison 2012-13. Le club de l’Ille-et-Vilaine a bouclé les suivants sur des pertes sèches plus sévères, à -15,213 millions d’euros, en 2013-14 et -15,759 millions d’euros, en 2014-15 (voir graphique ci-dessous).
La 5e saison consécutive que les Bretons sont dans le rouge
Dans le détail des comptes de la saison 2016-17 dévoilés, la masse salariale est le premier poste de dépense rennaise, à plus de 41 millions d’euros. Pour compenser, il faut additionner les deux postes majeurs de recettes (hors la vente de joueurs sur le mercato) : la part de l’audiovisuel et les revenus du sponsoring. Pour les droits télé, ils s’élèvent à 32,414 millions d’euros et 10,103 millions d’euros du sponsoring. Le reste des recettes pèse un peu plus de 8 millions d’euros, entre la billetterie et les autres produits.
Des investissements conséquents pour renforcer l’effectif, cette saison 2017-18
Sauf peut-être à décrocher une qualification européenne, sinon on peut penser que le trou va s’épaissir au prochain bilan, de la saison 2017-18 en cours. Du fait principalement du coût des mutations, puisque Rennes a notamment recruté Ismaïla Sarr depuis Metz et Diafra Sakho en provenance de West Ham. Et par effet de ricochet, de l’augmentation de la masse salariale.
