Champion du monde F1 en 2007 et communément réputé pour avoir été longtemps le pilote le plus payé du plateau, il y a une décennie, Kimi Raikkonen a bénéficié d’un dédit de contrat de la part de la Scuderia Ferrari de 45 millions d’euros pour ne pas courir en 2010 et 2011. Depuis retour son retour en F1 en 2012, son salaire est basé sur un savant mélange de fixe et de variable. Dont voici l’évolution…
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Un salaire fixe bas et une prime par point chez Lotus
Pour courir chez Lotus F1 Team en 2012, Kimi Raikkonen avait accepté, à la signature, un salaire fixe très bas, d’environ 3 millions d’euros, mais une prime par point inscrit de 40.000 euros. Avec 207 points à la fin du championnat du monde 2012, la prime était de 8.28 millions d’euros. Ainsi le salaire du pilote finlandais cumulé était de 11.28 millions d’euros.
La saison suivante, son salaire fixe a augmenté de 3 à 5 millions d’euros, mais la part variable est restée la même. Avec 183 points à l’issue de la saison 2013, son total des primes s’élevait à 7.32 millions d’euros. Soit 12.32 millions d’euros au cumul de tous les gains.
La situation financière du champion du monde 2009 était déjà séduisante, mais ayant gagné deux courses entre 2012 et 2013, son entourage estima qu’il était sous-payé par rapport à la concurrence. En effet, si en 2013, Sébastian Vettel touchait 16 millions d’euros, comme Jenson Button, Lewis Hamilton en signant chez Mercedes AMG obtenait 20 millions d’euros ; Fernando Alonso aussi chez Ferrari. Le moment pour Raikkonen de redevenir l’un des pilotes les plus payés était donc venu.
L’offre Ferrari à la hauteur de son statut de champion du monde F1
Trois options s’offraient à Kimi Raikkonen à l’été 2013 : prolonger avec Lotus pour 2014, signer pour la Scuderia Ferrari, voir rejoindre Red Bull Racing. Le pilote finlandais signera finalement pour trois saisons avec la Scuderia Ferrari. Très précisément, un contrat de deux saisons (2014/2015) et une option en 2016 en faveur de l’équipe italienne. Le contrat comprenait également deux clauses spécifiques : la première permettant au pilote de quitter le team à l’issue de la saison 2014 dans le cas ou l’équipe ne terminait pas 3ème du championnat du monde constructeur ; la seconde stipulant que le salaire du pilote ne pouvait pas dépasser 30 millions d’euros.
En 2014, comme cette saison 2015 Kimi Raikkonen touche un salaire fixe de 11 millions d’euros et une prime de 40.000 euros par point. Avec seulement 55 points la saison dernière, Iceman n’a gagné que 2.2 millions d’euros, soit 13,2 millions d’euros au total, salaire compris.
La saison 2015 est nettement plus prometteuse. Avec 123 pts après le GP de Russie sa prime s’élève à 4.92 millions d’euros, pour un total de près de 16 millions d’euros. S’il termine régulièrement dans le top 5 des quatre dernières courses du championnat il pourra envisager de gagner environ 6.6 millions d’euros pour un revenu total de 18 millions d’euros environ.
Un réajustement des émoluments 2016 à la faveur de Ferrari
Sauf que, fait intéressant, les choses devraient changer à son désavantage, en 2016 chez Ferrari. Si l’agent de Kimi Raikkonen réclamait 15 millions d’euros de salaire fixe plus une variable à près de 40.000 euros par point, la Scuderia n’a proposé « que » 8 millions d’euros plus une part variable à 60.000 euros par point et une limite fixée entre 30 et 40 millions d’euros. Ferrari souhaite en effet limiter les frais, or la Scuderia estime que le Finlandais coûtera moins de 20 millions d’euros avec ce nouveau contrat. Ce qui doit permettre au team de maitriser ses coûts par rapport au contrat de Sébastian Vettel car celui de l’Allemand est aussi évolutif et il dépassera surement les 30 millions d’euros.