Cinq ans après, la promesse est en partie tenue. Quand Qatar Sport Investisment (QSI) a pris le contrôle du Paris SG en 2011, sa direction fraîchement débarquée n’a pas caché son ambition de faire du club de la capitale un géant d’Europe. Il l’est clairement devenu en France. Mais sur le Vieux Continent, c’est encore un peu juste.
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Ce n’est toutefois pas faute d’y mettre les moyens financiers, en attestent les plus de 550 millions d’euros dépensés sur le marché des transferts en cinq ans, ou l’évolution du budget du club sous l’ère qatari. Avant que le fond américain Colony Capital cède le relai à QSI à l’été 2011, Paris avait un budget de 80 millions d’euros.
Graphique résumant l’évolution du budget du PSG sous l’ère Qatar Sport Investisment
Comparable à l’époque à celui des Girondins de Bordeaux mais largement inférieur à ceux de l’OL et de l’OM. Dès son arrivée, le fond souverain dirigé par Nasser Al-Khelaïfi l’a pratiquement doublé en 2011-2012 puis doublé encore la saison suivante pour le porter progressivement à ce qu’il est aujourd’hui, proche de 500 millions d’euros. En cinq ans, il a gonflé de plus de 500%.
Plus de revenus pour tenir la comparaison avec ceux qu’il voudrait dépasser
Son budget 2015-2016 ou sa masse salariale supérieure à 350 millions hissent objectivement Paris au même niveau que les grands d’Europe. La différence se fait encore par les revenus générés, ceux du PSG avoisinant les 500 millions d’euros alors que le Real Madrid, le FC Barcelone, le Bayern Munich ou Manchester United dépassent les 600 millions voire approchent les 700 millions pour le dernier cité.