Le bihebdomadaire France Football explique, dans son édition de ce mardi, que le joueur français du Real Madrid, Karim Benzema, pourrait prolonger son contrat avec les Merengue. Arrivé à Madrid en 2009 contre 35M€, Benzegoal dispose d’un bail signé, pour l’instant, jusqu’en 2015. Benzema se retrouve donc pile dans la même situation contractuelle qu’un certain Cristiano Ronaldo, avec un contrat qui s’approche tout doucement de son terme et des clubs à l’affût ,au cas où le Real ne parvenait à prolonger son joueur. Comme dans le cas de CR7, l’éventuelle prolongation de Benzema n’est pas sans enjeu financier, même si le Français ne rêve, lui, que d’une chose, continuer son « rêve » madrilène.
Benzema dans la même situation contractuelle que Cristiano Ronaldo
Sans être le joueur le mieux payé du Real Madrid, Benzema profite néanmoins déjà d’un intéressant salaire, à hauteur de 8,5M€ annuel. En 2009, Benzema faisait alors partie des meilleurs salaire mondiaux et pouvait difficilement rêver d’une meilleure situation alors que quelques mois plus tôt, son salaire à l’OL s’élevait à 4,8M€ brut annuel (chiffre France Football). 4 ans et demi plus tard, la donne a changé. Beaucoup de joueurs du standing de Benzegoal frôlent voire dépassent la barre des 10M€ annuel du côté de Manchester City par exemple. C’est d’ailleurs surement la somme que Benzema pourrait gagner dans le cas d’un éventuel transfert.
Qui dit prolongation pour Benzema, dirait aussi fin des avantages de l’ancienne loi Beckham…
Reste à savoir si le Real Madrid va accepter d’augmenter son joueur – il a déjà tant de mal à le faire avec Cristiano Ronaldo – ou s’il va réussir à le convaincre de prolonger au même prix. Dans les deux cas, le Real va devoir mettre la main à la poche. Benzema n’ayant pas touché à son contrat depuis 2009, le Real est censé bénéficier encore des avantages fiscaux de l’ancienne loi Beckham (celle n’est plus en place, mais les joueurs ayant signé leur contrat avant la fin du dispositif en 2010 en bénéficie encore). La loi Beckham protège, rappelons-le, les joueurs étrangers touchant de gros revenus, en limitant leur taux d’imposition à 24%. Un avantage censé durer 5 ans (donc jusqu’en 2014)… sauf si Benzema négocie un nouveau contrat. Le Real Madrid a donc tout intérêt à faire durer le suspense le plus longtemps possible, quitte à s’approche du terme du deal et donc susciter l’appétit des autres clubs. Affaire à suivre de près…