Le Salary Cap, c’est le terme à la mode en ce moment dans les championnats sportifs. De nombreuses Ligues professionnelles dans le monde ont déjà adopté ce principe d’une masse salariale limitée comme la NBA ou la Major League Soccer, par exemple, aux Etats-Unis. Dans le football européen, en revanche, l’idée est encore bien peu répandue. Aucune des grandes divisions du Vieux Continent n’a osé prendre une telle mesur, jusqu’à présent. Seuls quelques clubs s’imposent, de manière individuelle, une telle restriction. On peut citer le cas de l’ASSE en France, qui limite la part fixe des salaires des joueurs à 90 000€ par mois. En Italie, le Milan AC aurait aussi imposé une limitation de salaire, assez haute néanmoins pour permettre l’embauche de stars internationales comme Mario Balotelli.
150 000€ brut annuel, c’est le salaire fixe maximum, la saison prochaine, en Serie B
Mais l’Italie, justement, est un pays qui n’a pas fini ses réformes de rigueur sur le plan économique dans le football. Et cette semaine, on apprend qu’à partir de la saison prochaine, c’est toute la Serie B transalpine qui va se voir imposer un système de salary cap. Le principe est le suivant: les clubs ne pourront pas offrir aux nouveaux joueurs arrivant dans le championnat un salaire supérieur à 150 000€ brut annuel en fixe et 150 000€ brut annuel en variables. De quoi limiter largement les dépenses. Selon la Gazzetta dello Sport, un contrat de Serie B sur quatre, aujourd’hui, dépasse ce seuil. Si on s’amuse à comparer avec la Ligue 2 française, le championnat dispose, aujourd’hui, d’un salaire moyen de 16 000€ par mois. Celui-ci est donc supérieur à la part fixe du futur salary cap de Serie B…
Les grands championnats européens vont-ils se mettre au salary cap ?
Autant dire que les clubs de deuxième division italienne sont soumis, dans le cas présent, à une forte limitation des salaires. L’objectif est d’économiser 25% de masses salariales à moyen terme. En cas de non-respect de la règle, les clubs recevront des amendes, ce qui risque, encore un peu plus, de faire peser la masse salariale sur leur budget. Reste, maintenant, à savoir si la Serie B italienne instaure là une réforme que les grands championnats européens appliqueront, eux aussi, à l’avenir, ou pas. La Ligue italienne a certainement pour objectif de voir les effets d’une telle mesure sur le niveau sportif et financier de la Serie B. Si les résultats sont positifs, peut-être celle-ci se décidera-t-elle à faire de même avec la Serie A…