C’est encore une chose qui nous différencie de nos voisins anglais ; de l’autre côté de la Manche on peut miser sur tout et n’importe quoi et les opérateurs de jeu ont pignon sur rue. En France, seuls les bookmakers nationaux ont droit de cité et sous beaucoup de contraintes de l’Arjel. Du coup ils sont absents des maillots de Ligue 1 (pas en tant que sponsor principal du moins), mais trustent ceux de l’ultra-médiatique Premier League.
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Onze des vingt clubs de Premier League ont un opérateur de jeu sur le maillot
Sur vingt au départ de cette saison 2016-2017, plus de la moitié, onze très exactement affiche un bookmaker sponsor sur le maillot, quand il n’est pas aussi associé au naming du stade. C’est le cas notamment du champion d’Angleterre en titre, Leicester même si l’on peut quand même constater qu’ils n’ont manifestement pas les moyens de draguer les équipes les plus riches.
CR7 Selfie l appli de Cristiano Ronaldo par Sportune
Un sponsoring qui se paie de 2 à 7 millions d’euros
Au mieux, 6 millions de livres annuelles (7 millions d’euros) versés par un opérateur philippin qui parraine aussi le club de Burnley. Aucun de ces opérateurs ne siège d’ailleurs au Royaume-Uni. Ils sont chinois, philippins, costaricien ou kenyan et versent de 2 à 7 millions d’euros aux vingt clubs de la Premier Legaue anglaise 2016-2017.
Les clubs de Premier League et leurs sponsors maillots
En gras, les clubs soutenus par un bookmaker
- Bournemouth (Mansion)
- Arsenal (Fly Emirates)
- Burnley (Dafabet)
- Chelsea (Yokohama Tyres)
- Crystal Palace (Mansion)
- Everton (Chang Beer)
- Hull City (SportPesa)
- Leicester (King Power)
- Liverpool (Standard Chartered)
- Manchester City (Etihad)
- Manchester United (Chevrolet)
- Middlesbrough (Ramsdens)
- Southampton (Virgin Media)
- Stoke City (Bet365)
- Sunderland (Dafabet)
- Swansea City (Beteast)
- Tottenham (AIA)
- Watford (138.com)
- West Bromwich Albion (UK-K8.com)
- West Ham (Betway)