On imagine la scène… Cris, Lisandro, Lloris, Källström, Réveillère, Vercoutre, Bastos et Gonalons qui se rassemblent autour de Jean-Michel Aulas. Et le dirigeant de l’OL qui, avant même de dire un mot, passe à tout ce beau monde, l’hymne de la Ligue des Champions. Histoire de les faire vibrer, alors que Lyon joue encore une place en C1 pour la saison prochaine. La scène paraît cocasse ? C’est pourtant bien comme cela que JMA semble avoir accueilli les leaders de son effectif, samedi dernier, dans une réunion d’une heure, si on en croit ses propos accordés dans le journal L’Equipe, ce mercredi.
Le président de l’OL veut faire de la Ligue des Champions une question d’honneur et pas d’argent
Objectif de cette mise en scène ? Montrer que la qualification en Ligue des Champions, ce n’est pas qu’une question économique. C’est quelque chose qui vous prend aux tripes. « Moi, ça me fait frissonner (cet hymne), commente-t-il dans le quotidien. Ce n’est donc pas une question d’argent. C’est une question de frissons. » Pas une question d’argent… Soit. Il n’empêche qu’avec les 20 millions d’euros minimum que pourrait lui offrir cette compétition, comme lors des 12 dernières saisons, Aulas pourrait assurer les salaires d’une bonne partie des joueurs qu’il a convoqué ce jour-là et donc leur maintien dans l’effectif l’an prochain.
Pour l’OL, l’argent n’est pas le plus important… mais ça compte quand même
Comme le dirigeant le dit lui-même, l’OL « a la plus grosse masse salariale du championnat. » 85M€ tout de même… Dans ces conditions, l’argent ne représente pas tout, certes, mais il est important quand même. Pourtant, Aulas n’en démord pas: « Jouer la Ligue des Champions, c’est une fierté et un honneur. Et ceux qui imaginent que c’est uniquement pour des raisons économiques n’ont pas tout intégré. » Pour l’argent ou pour la passion, au bout du compte, l’objectif reste le même. Il faut se qualifier…
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