S’il fallait illustrer le concept de théorie du complot, le cas de José Mourinho prêterait à sujet. L’entraîneur de Chelsea est l’exemple même du type qui voit le mal partout et à qui tout le monde en veut. Victime de puissantes conspirations, il sait qu’il est le meilleur et lorsqu’il ne gagne pas ce n’est jamais de sa faute.
Pour gagner, Mourinho est prêt à franchir la ligne jaune
A toujours vouloir dominer, le Portugais franchit souvent les limites. On le connait râleur, arrogant et parfois antisportif. En août dernier, il a montré une nouvelle facette de lui en s’en prenant verbalement à l’un des médecins de l’équipe, Eva Carneiro. Même taxé de misogynie par une partie de la presse anglaise, Mourinho a fini comme toujours par obtenir son avantage puisque Chelsea s’est séparé depuis, de la jeune femme.
Plus d’un demi-million d’euros rien qu’en 10 amendes
Fort en gueule et impulsif, il paie régulièrement ses dérapages. Cette semaine, la FA en Angleterre l’a sanctionné d’une amende de 50.000 livres soit 67.000 euros. Un chiffre énorme pour des propos tenus en conférence de presse. Sauf qu’avec Mourinho c’est tout le temps. Au cumul de notre Top 10 des amendes les plus chères du Special One, la note s’élève à 555.700 euros dont près de 300.000 euros qui doivent moins à sa gouaille qu’à sa filouterie dans un dossier vieux de dix ans quand il tenta de débaucher « illégalement » Ashley Cole d’Arsenal.
Le coach de Chelsea divise partout où il passe
Fascinant, José Mourinho divise l’opinion. Le public l’aime ou le déteste cela vaut aussi, pour ses pairs (ses clashs récurrents avec Wenger en témoignent) et pour beaucoup de joueurs qu’il a eu dans le vestiaire. Récemment, avant un match de Chelsea face à Porto en Ligue des champions, la presse espagnole spéculait à savoir s’il serrerait ou non la main d’Iker Casillas qu’il a eu sous ordres à Madrid.