La voix du dieu business
A la manière des pilotes et sportif très influent dans leur sport, Valentino Rossi dicte sa loi. Son influence médiatique et économique est sans égal dans sa discipline. Marc Marquez en a été la récente victime. Comprendre la situation entre Rossi et l’espagnol c’est comprendre un côté obscur : la place du double champion du monde de 22 ans dans l’échiquier. En difficulté de sponsoring, Honda a accepté le projet de Repsol visant à promouvoir une équipe 100% ibérique et de créer un super champion du monde espagnol en la personne de Marc Marquez, moyennant 12 millions d’euros environ. Depuis deux semaines, habillement, Valentino Rossi sape l’image du jeune pilote Honda, soufflant le chaud (« Marquez est l’avenir du MotoGP. ») et le froid (« Il a montré lors du GP de Valence qu’il n’en avait rien à faire des autres. ») et retourne la situation à son profit avec l’ambition d’influencer le constructeur Honda. Après le Grand Prix de Valence l’ambiance était froide. Les sifflets contre le pilote espagnol à l’issue de la course résonnent comme une sonnette d’alarme. « Marquez, champion sur la piste est un pilote immature, à la moralité discutable et à l’attractivité relative » nous a dit un directeur d’équipe sous couvert d’anonymat.
Payé 10 millions d’euros par Honda, comme Rossi chez Yamaha, Marc Marquez touche 500.000 euros de ses droits commerciaux gérés par la société VR46. Une faible somme par rapport à l’impact globale du pilote au niveau marketing. Il est estimé que les produits dérivés de Marquez rapportent un chiffre d’affaire d’environ 2.5 millions d’euros dans l’édifice, soit 20% environ. Important est peu à la fois, car Rossi estime que cela reste artificiel.
En toile de fond, enfin, la Dorna. La société espagnole de gestion des droits sportifs et d’image du MotoGP souhaite développer son marché. Après un projet mondial, utilisant Rossi comme vecteur pour son expansion dans les pays asiatiques, place aux marchés hispaniques en priorité. Un changement de stratégie qui dicte également la position de Rossi dans cet ensemble complexe qu’est devenu le MotoGP depuis quelques temps.
2 commentaires
J’ai 54 ans et suis les courses de motos depuis toujours , (Génération SAARINEN) !! Quand Marquez est arrivé au motogp , je me suis trompé en voyant en lui un nouveau Jarno apportant une nouvelle énergie avec un nouveau style de pilotage . C’est finalement un petit c.. qui n’apporte « à mon avis » rien de bon à la course motos ! J’espère seulement que Valentino ne soit pas écoeuré par cette cette nouvelle voie que prend le motogp et qu’ il ne décide d’abandonner la compétition ! Le motogp sans lui, perdrait un grand intérêt et je pense que je cesserai de regarder les gp !! Forza monsieur ROSSI !!!
Cette histoire fait couler beaucoup d’encre.
Je ne sais pas si notre jugement est neutre, qui a raison?
Ce dont je suis certain, c’est mon peu de respect pour Marquez.
L’avenir nous en dira plus, mais je ne me fait pas de soucis pour Valentino Rossi.
En tout cas pour en revenir à J.L. Bouchet elle est bien loin l’époque du faire play de SARRINEN ou tous les pilote se tapait dans le dos et aller boire une bière.
C’est a ces pilotes de cette époque de nous dire ce qu’ils en pensent.