Un mensuel brut proche de 2 000 euros mensuels c’est, selon les informations du journal L’Equipe du 22 mars dernier, peu ou prou, la médiane des salaires des footballeuses, du championnat élite de la D1 française. C’est-à-dire vingt fois moins, environ, que les garçons au même niveau. Depuis, cette moyenne a progressé, sous l’effet de la prolongation, validée par Marie-Antoinette Katoto, pour le PSG.
Le PSG et l’OL dominent les salaires de la France à l’Euro 2022
Soudainement, l’attaquante convoitée de 23 ans, est devenue la joueuse la mieux payée du monde, à près de 50 000 euros brut par mois. Elle est de fait la capitaine du vestiaire de l’équipe de France de football à l’Euro 2022, en terme de rémunération. Sachant que le vestiaire est ici principalement fracturé en deux, avec les Parisiennes d’un côté et leurs rivales de l’Olympique Lyonnais, de l’autre. Les autres, à l’instar d’Ève Périsset en défense des Girondins de Bordeaux, sont un peu plus en retrait à 8 500 euros mensuels
Katoto désormais la mieux payée du monde du football féminin
A près de 600 000 euros la saison complète, Marie-Antoinette Katoto est donc la personnalité la mieux rémunérée de sa discipline. Elle devance désormais l’attaquante australienne de Chelsea, Samantha Kerr, depuis qu’elle a rejoint les Blues en 2019, pour près de 570 000 euros brut la saison. Elle fut la première à dépasser la barre du demi-million d’euros, signe d’une reconnaissance de plus en plus forte pour la discipline. Mais toutefois loin encore des profits chez les hommes, ou les millionnaires à l’année sont de plus en plus nombreux.
Les plus gros salaires des joueuses de l’équipe de France à l’Euro 2022
Marie-Antoinette Katoto = 50 000
Kadidiatou Diani (PSG) = 37 000
Wendie Renard (OL) = 37 000
Delphine Cascarino (OL) = 30 000
Griedge Mbock (OL) = 28 000
Grace Geyoro (PSG) = 26 000
Sakina Karchaoui (PSG) = 25 000
2 commentaires
Scotché en regardant pour la première fois un match de foot féminin.Non seulement les filles jouent au ballon,et plutôt très bien, ne se tordent pas de douleur à chaque contact, fêtent leurs buts sans faire 15 fois le tour du stade les bras levés comme César rentrant dans Rome.À l’aune des travailleurs » normaux », il est vrai qu’elles gagnent correctement leur vie, mais à celle du spectacle et de la fierté qu’elles nous donnent, elles mériteraient très largement une grande partie des millions généreusement distribués à leurs collègues masculins.
Oui bah au moins elles elles jouent elles se defoncent sur le terrain . Salaire mérité