Les temps changent pour Pirelli. Alors que ses pneumatiques sont salués par le paddock (et décriés aussi) pour ce début de saison 2012, une difficulté nouvelle s’imposera pour le manufacturier italien. Il s’agit du… renouvellement de son contrat. Après l’histoire du pneumatique de 18 pouces qui devrait être évalué l’an prochain et durant 6 mois, mais sans grand espoir de le voir équiper une monoplace de Formule 1, le contrat Pirelli expire fin 2013. Pour 2014, les Italiens sont confiants pour un renouvellement dans les mêmes conditions qu’en 2010. Les statuts de la FIA n’imposant pas une concurrence, rien ne devrait évoluer. Pourtant, l’environnement a changé et la difficulté pour Pirelli commence.
Les détails de l’ancien contrat Pirelli en F1, négocié en 2010
Souvenir. Durant l’été 2010, le manufacturier italien remporte son contrat de fourniture pour les saisons 2011/2012 et 2013 en échange de 20 millions d’euros de sponsoring et surtout une contribution de 1,25 millions d’euros de chacune des équipes à son budget de recherche et développement sur la période du contrat. Un contrat négocié avec Bernie Ecclestone et les équipes de la FOTA. Sauf que depuis, l’association des constructeurs a implosé.
Un contrat à revoir ?
La FOTA ne représente plus que 7 équipes sur 12 aujourd’hui et Pirelli pourrait bien négocier son prochain contrat de fourniture de manière individuelle, ce qui ouvrira des perspectives que nous connaissons bien en Formule 1. Le spectre d’un accord avec Ferrari, qui représente depuis le début une rumeur, pourra prendre corps. Il n’est pas impossible non plus que Pirelli soit d’accord de livrer gratuitement des pneus ou de faire des rabais sur la contribution R&D, voir que certaines équipes acceptent de payer plus en échange de plus. L’affaire devient complexe aujourd’hui et il sera intéressant d’observer l’attitude de Pirelli sur ce sujet dans les prochains mois