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Comment s’exercent les contrats d’images dans le rugby ?

12 décembre 2015 à 15:05 par Marc Limacher

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Une légende en chasse une autre. Après Jonny Wilkinson, la nouvelle star du Top 14, c'est Dan Carter. - @Facebook

Une légende en chasse une autre. Après Jonny Wilkinson, la nouvelle star du Top 14, c’est Dan Carter. – @Facebook

Le monde du Rugby rivalise d’astuces pour signer les plus grandes stars. Après Jonny Wilkinson au RC Toulon, place à Dan Carter au Racing 92. L’occasion pour Sportune de mettre en perspective les financements de ces opérations business et marketing juteuses pour tous les partis.

Depuis quelques temps la Ligne Nationale de Rugby a instauré un plafonnement de la masse salariale à 10 millions d’euros (hors charges patronales), forçant les salaires importants à se stabiliser autour de 500.000 euros par an. Comment alors le Racing Metro 92 a pu proposer 1 millions d’euros par an à Dan Carter ou comment le RC Toulon a pu garder aussi longtemps Jonny Wilkinson ?

Le principe du contrat d’image

Si le salaire de Wilkinson s’élevait à 408.000 euros par an en 2013, le joueur anglais touchait beaucoup plus en réalité. Environ 500.000 euros par an de plus via un contrat individuel d’images passé avec le club toulonnais. Le joueur cède à une société proche du club le droit d’exploiter son nom pour vendre des produits dérivés à son effigie (t-shirts, cartes postales, calendriers…). En général cette astuce permet à un joueur d’obtenir 10% de revenus supplémentaires par an. Mais pour les tops joueurs c’est l’équivalent d’un salaire entier.

Dan Carter comme Jonny Wilkinson avant lui

Dans le cas de Dan Carter au Racing Metro 92, le plan est le même qu’avec Wilkinson au RC Toulon. Le joueur néo-zélandais touchera 500.000 euros par an environ de salaire et l’autre moitié sera payée en droits d’images, soit 1 million d’euros pendant trois ans. Dan Carter ne serait donc pas rémunéré en tant que joueur salarié mais en tant qu’ambassadeur assurant la promotion du futur stade du Racing (L’Arena 92). Le Journal du Dimanche indique même que le joueur devra faire entre 15 et 20 interventions par an auprès des partenaires du club.

Dan Carter c’est bon pour le merchandising

Autre volet intéressant de l’accord Racing 92 – Dan Carter celui des équipementiers car il est prévu dans le deal, que le joueur reçoive des intérêts sur la la vente de maillots et produits dérivés à son nom, de son équipementier personnel adidas et sur celle des tenues vendues par son club sous contrat avec la marque Kappa. Cette manne pourrait atteindre 1,8 à 2 millions d’euros supplémentaires par an dans la poche de Dan Carter.

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