À la veille de la finale de Ligue des Champions opposant le Paris Saint-Germain à l’Inter Milan, l’opinion publique française affiche un soutien massif au club de la capitale. Selon un sondage réalisé par Odoxa pour Winamax et RTL, 57% des Français espèrent voir Paris soulever son premier trophée en C1, un pourcentage qui grimpe à 78% chez les passionnés de football.
Cette mobilisation se traduit par un intérêt médiatique considérable. Un tiers des Français (33%) prévoient de suivre l’intégralité du match samedi soir, tandis que 47% s’informeront au minimum du résultat. Ces chiffres laissent présager une audience exceptionnelle, dépassant largement celle enregistrée lors de la demi-finale retour contre Arsenal.
Au-delà du soutien populaire, les Français considèrent également Paris comme le favori logique de cette confrontation. Plus de la moitié d’entre eux (56%) pronostiquent une victoire parisienne, un sentiment partagé par 70% des amateurs de football. Cette confiance s’appuie sur les performances récentes du club, qui a conclu sa saison domestique en remportant championnat et Coupe de France.
Le mérite revient d’abord à Luis Enrique
L’engouement suscité par cette formation parisienne dépasse le simple patriotisme sportif. Les observateurs saluent une transformation profonde du jeu et de l’état d’esprit de l’équipe. Quatre amateurs de football sur cinq estiment que le PSG privilégie désormais le collectif aux individualités (78%) et pratique un football séduisant (81%).
Cette métamorphose est largement attribuée au travail de Luis Enrique, plébiscité par 85% des passionnés de football. L’entraîneur espagnol a su créer une dynamique collective qui tranche avec l’ère des « galactiques » et des stars planétaires qui avaient marqué les années précédentes. Pour 62% des amateurs de football, le PSG représente aujourd’hui la meilleure équipe européenne de la saison, un statut qui reflète cette transformation tant tactique que mentale.
En vue de cette finale, Ousmane Dembélé apparaît comme l’homme de confiance des supporters. Malgré une forme physique perfectible, l’ailier français recueille 88% des suffrages pour une titularisation, devançant nettement Doué (60%), Barcola (56%) et Kvaratskhelia (48%). Son expérience des grands rendez-vous européens et son potentiel décisif en font un candidat naturel au Ballon d’Or en cas de sacre parisien.