
Ne pas changer une formule qui marche. Intersport fait sien l’adage en poursuivant une stratégie entamée depuis plusieurs années et qu’il étend progressivement à d’autres disciplines. Plutôt que de soutenir « comme d’autres concurrents » (que Gérard Leclerc, le PDG France et Belgique ne citera pas), des athlètes individuels, l’entreprise de distribution et production d’articles de sport a choisi d’investir dans l’écosystème au sens large, en soutien de fédérations, de clubs ou d’événements de masse.
L’objectif ? Toucher le public le plus large possible directement sur son terrain de prédilection, au coeur du jeu. En collaborant en direct avec les disciplines les plus pratiquées : le basket, le hand et le tennis, via leurs fédérations françaises respectives, le foot à travers un partenariat de seize ans avec l’Olympique de Marseille et la course à pied, par le truchement du Marathon de Paris. Les dirigeants ou représentants de tous ces organismes sont venus ce mercredi place de la République à Paris, prolonger les accords en cours.
Avec l’ambition de soutenir les démarches déjà entreprises, tantôt par la rénovation d’un city-stade à Marseille, autrement par l’organisation d’un événement gare du Nord en marge de l’Eurobasket 2025, du Sport Tour pour initier le plus grand nombre à des disciplines associées, ou par la production commune d’une gamme de produits co-brandés entre le groupe distributeur et la Fédération française de tennis.
« Ces schémas et partenariats avec les fédérations sont essentiels pour nous », assure Gérard Leclerc qui avance le chiffre de 10 millions d’euros investis par Intersport au bénéfice du sport amateur. De bénéfices, il est évidemment question aussi pour sa marque, qui mise sur le nombre des licenciés touchés pour augmenter sa notoriété, mais surtout son chiffre d’affaires. Ce n’est pas encore gagné, « 50% des 7 millions de licenciés pratiquants et supporters de nos partenaires préfèrent les offres d’Intersport ». Il reste toute une moitié à séduire, au moins viser à réduire significativement le ratio. Commercialement parlant, c’est le sens premier de ces prolongations.