Le rappeur canadien Drake fait souvent parler de lui pour ses paris sportifs extravagants. Et parce qu’il est précédé d’une réputation de perdant, à ce point que les équipes ou les athlètes prient pour ne pas être ceux choisis. Vrai loser ou victime illégitime des moqueries du web, Drake ?
Les paris de Drake amusent toujours la toile
Une étude récente menée par CasinoScout lève le voile sur ses performances en tant que parieur, remettant en question la fameuse « malédiction de Drake ». L’analyse des données sur trois ans révèle l’ampleur de l’engagement de Drake dans les paris sportifs. Sur la base des mises sur lesquelles il a officiellement communiqué (cela peut supposer qu’il en compte beaucoup plus), le chanteur a investi pas moins de 19 millions d’euros, sur plus de 40 paris, couvrant un large éventail de disciplines, de la boxe à la Formule 1.
Contrairement à ce que la « malédiction » pourrait laisser penser, Drake a réalisé des gains substantiels. Avec 16,6 millions d’euros empochés sur 14 paris gagnants, son bilan est loin d’être catastrophique. Son coup le plus lucratif ? Un pari de 2 millions d’euros sur deux combattants de l’UFC, qui lui a rapporté 3,4 millions d’euros.
Un bilan finalement plutôt flatteur pour le rappeur canadien
Mais l’inverse est aussi vrai le concernant, Drake a essuyé des pertes cumulées de 10,7 millions d’euros, avec 22 paris perdants sur 43. Sa défaite la plus cuisante s’élève à 1,8 million d’euros, là encore misés sur un combat d’UFC.
L’étude révèle que Drake a 53,49% de chances de placer un pari perdant. Ce chiffre, bien que légèrement défavorable, ne suffit pas à confirmer l’existence d’une véritable « malédiction ». Si les paris de Drake font souvent les gros titres, son bilan global reste positif. Avec un gain net de près de 6 millions d’euros, le rappeur semble plus chanceux que maudit.
Néanmoins nous ne serions trop vous conseiller de ne pas prendre exemple sur le Canadien. Sa frénésie peut parfois flirter avec une forme d’addiction aux jeux, et il est bon d’insister sur la pratique responsable, à l’opposée de l’appât du gain qui n’existe que pour quelques chanceux. De surcroît, n’est pas aussi fortuné que Drake qui veut. Quand bien même, comme le dirait Laurent Paganelli : « On te le souhaite ».