La double confrontation à venir décidera du plus fort sportivement, entre l’OM et le RB Leipzig. Economiquement parlant, Marseille a un peu d’avance sur son rival allemand, mais ce dernier, soutenu de A à Z par le puissant groupe Red Bull, monte en puissance saison après saison depuis sa création récente, dans l’histoire du ballon rond : en 2009, mais le RasenBallsport Leipzig n’a le statut professionnel que depuis 2013.
Le RB Leipzig est le club qui monte, qui monte… Mais l’OM est financièrement (un peu) plus costaud
Tout va vite, pour le club le plus détesté d’Allemagne, les chiffres financiers le prouvent. Cette saison 2017-2018, son budget approche les 110 millions d’euros, contre 85 l’exercice précédent. Ça reste inférieur à l’OM, à près de 180 millions d’euros de budget estimé, ça l’est aussi au niveau des salaires, globalement plus élevés en Provence. Tel que rapporté en fin d’année 2017, au rapport Global Sport Salaries Survey le salaire moyen à Marseille approche les 2 millions d’euros bruts, contre 1,5 millions d’euros à Leipzig.
Payet et Gustavo dominent le vestiaire phocéen ; à Leipzig le plus haut salaire est celui d’Emil Forsberg
Du côté de l’Olympique de Marseille, deux joueurs dominent le vestiaire en terme de salaires : le milieu brésilien Luis Gustavo et le capitaine Dimitri Payet. Ils avoisinent l’un et l’autre les 6 millions d’euros bruts, la saison complète, hors bonus additionnels. Côté allemand, c’est l’ailier Emil Forsberg qui domine son vestiaire, à près de 4 millions d’euros bruts l’exercice, depuis qu’il a prolongé son contrat, au début du mois de février 2017, jusqu’à la fin 2021-2022.
Trois joueurs français dans le collectif du club cher à la marque qui donne des ailes
Pour les Français appartenant au collectif du RB Leipzig, Ibrahima Konaté frise le demi-millions d’euros bruts la saison. Soit près de trois fois moins que ses compatriotes, Jean-Kévin Augustin et Dayot Upamecano ; l’ancien parisien taquine les 1,3 millions d’euros la saison et 1,5 millions pour le jeune défenseur de 19 ans. A l’échelle du vestiaire phocéen, cela équivaut peu ou prou au salaire versé au milieu de terrain, André-Frank Zambo Anguissa.
Un commentaire
Bonjour,
« le salaire moyen à Marseille approche les 2 millions d’euros bruts, contre 1,5 millions d’euros à Leipzig », avec la fiscalité pratiquée dans les deux pays, les salaires nets perçus par les joueurs ne sont ils pas de ce fait sensiblement identiques (et donc un rencontre équilibrée au niveau des salaires offerts) ?
merci