Le concept est violent au sens littéral du terme, mais en ce mois de Mondial de foot, la célèbre « roulette russe » prend une autre forme, pas moins arbitraire. Mais beaucoup plus fun. Revisitée par l’agence événementielle Ubi Bene, à l’attention de l’opérateur de jeu Winamax, la « Russian roulette 2018 » n’est rien de moins qu’un jeu, visant à mettre les nerfs des supporters à rude épreuve.
Une roulette pour gagner des freebets ou une tournée générale…
L’idée ? Réunir des fans de foot dans un bar de la capitale un soir de match, et les soumettre à l’impitoyable loterie, avant et pendant la soirée. Un barillet, six sentences. Si la chambre est vide, c’est gagné. Cinq chances contre une que ce soit la bonne. Elles offrent des freebets et des tournées générales. Sinon, le barillet est chargé d’un ballon. Et là… C’est le drame! Ou le black out. Complet.
… Sinon c’est culture russe pour tout le monde
Le fauteur entraînera tout le collectif dans sa défaite, le match sera coupé des écrans du bar, pendant une vingtaine de minutes et les portables interdits. Pour occuper le temps seront diffusés des reportages sur la Russie, ses danses traditionnelles ou son agriculture. Un joliment moment d’évasion, qui n’intéressera personne. Mais qu’il faudra supporter, sans en perdre une miette. « That’s poker » pour reprendre une formule largement consacrée à l’opérateur en ligne, à l’origine des soirées.
Winamax et Ubi Bene organisent quatre soirées parisiennes
On dit « des », car Winamax en organisera quatre du genre, le 15 juin d’abord, pour Portugal-Espagne, le lendemain avec France-Australie et deux le 21 juin : France-Pérou d’abord, à partir de 17h00, puis Argentine-Croatie le soir, dès 21h00.