
La victoire de Chelsea face au Betis Séville (4-1) en finale de Conference League s’accompagne d’un jackpot financier conséquent pour les Blues. Au-delà de la dimension sportive, ce succès européen génère des revenus substantiels qui illustrent la manne économique représentée par les compétitions continentales, même de troisième niveau.
Le système de répartition de l’UEFA récompense chaque étape franchie dans la compétition. Chelsea empoche directement 7 millions d’euros pour son titre, tandis que le Betis, finaliste malheureux, se console avec 4 millions d’euros. Ces montants constituent néanmoins la partie visible de l’iceberg financier, car le reste des gains a été assuré avant cette finale.
Une vingtaine de millions d’euros, plus ou moins, pour Chelsea
La participation à la phase de groupes garantit déjà 3 millions d’euros à chaque club qualifié. S’y ajoutent 400 000 euros par victoire et 133 000 euros par match nul obtenu durant cette première phase. Les formations qui atteignent les phases à élimination directe bénéficient d’un barème progressif : 800 000 euros pour les huitièmes de finale, 1,3 million pour les quarts et 2,5 millions pour l’accès en demi-finales.
En compilant l’ensemble de son parcours européen, Chelsea devrait percevoir environ 15 millions d’euros au titre de cette campagne de Conference League. Cette estimation prend en compte les primes de participation, les bonus de résultats obtenus en phase de groupes et les différentes étapes franchies jusqu’au sacre final. Reste la part plus incertaine à quantifier du nouveau pilier de valeur qui englobe le classement au coefficient et les droits TV. Il devrait rapporter 7 millions de plus aux Blues.
Pour un club de la dimension de Chelsea, ces primes représentent un complément appréciable dans un contexte de Fair-Play Financier renforcé. Cette manne permet d’équilibrer partiellement des budgets de fonctionnement qui dépassent les 400 millions d’euros annuels chez les Blues.