Découvrez les travers du foot-sytème et les raisons des chiffres qui défraient la chronique !
Les raisons qui se cachent derrière ces chiffres, décodez le foot-système
Ils s’appellent Cristiano Ronaldo, Zlatan Ibrahimovic, Lionel Messi, Radamel Falcao ou Yaya Touré, ils ont le football en commun et pour particularité d’appartenir aux joueurs les mieux payés du moment. Gains du sponsoring mis à part qui doublent parfois leurs revenus, ces cinq-là reçoivent entre 12 et 20 millions d’euros nets par an de leurs clubs et souvent plus en fonction des primes à la performance qu’ils ont négocié.
Ces salaires toujours plus élevés s’expliquent par les revenus croissants générés par les clubs de football. En Espagne, le Real Madrid a par exemple annoncé, à la fin de l’exercice 2013-2014, avoir réalisé des revenus de 603,9 millions d’euros en progression de plus de 10% sur l’année précédente. « Pour la dixième année consécutive, ce sera le montant de revenus le plus élevé pour une institution sportive dans le monde » expliquait le président Florentino Perez à l’annonce des chiffres.
Le football, sport roi sur la planète, compte plus de 260 millions de pratiquants dans le monde et sa réserve d’audience est colossale. Cet été par exemple, des pays comme l’Italie, l’Allemagne, les Pays-Bas ou le Brésil ont battu des records d’audience à l’occasion de la coupe du monde de football. Pour les annonceurs, c’est là où il faut être, quitte à payer (très) cher l’espace publicitaire.
Comme les audiences du football cartonnent, les annonceurs se pressent pour en être
Même aux Etats-Unis le foot a cartonné cet été. Le match des USA face au Portugal (2-2) a réuni 25 millions de téléspectateurs, plus que l’audience de la finale du championnat NBA 2014 (15,5 millions de téléspectateurs) ou les World Séries de baseball (14,9 millions). Aux Etats-Unis, les championnats de basket (NBA), de football américain (NFL) et de baseball (MLB) sont pourtant les seuls à tenir un tant soit peu la comparaison salariale avec le football.
Dernièrement c’est un joueur de baseball (Miguel Cabrera des Tigers de Detroit) qui a défrayé la chronique en signant une prolongation de son contrat sur 10 ans à hauteur de 292 millions de dollars (soit 29,2 millions de dollars par an). En basket NBA, Kobe Bryant reste le joueur le mieux payé en 2014-2015 avec un salaire estimé à 23,5 millions de dollars. Mais tous ces chiffres ne sont rien comparés à ceux de Floyd Mayweather, le boxeur américain qui est aussi le sportif le mieux rémunéré au monde. D’après Forbes, en 2014, celui qui se surnomme « Money » (!) a gagné la bagatelle de 84,9 millions d’euros sur la seule année 2014, selon les estimations du magazine Forbes.