Quand un sportif professionnel dispute une compétition sportive au Royaume-Uni, il doit, fiscalement, verser un pourcentage de son cachet à hauteur de 50% mais aussi verser une fraction de ses revenus gagnés à l’étranger. C’est la loi dont ne veut plus avoir à se soumettre le tennisman espagnol Rafael Nadal qui l’a révélé au Times : « La vérité est qu’au Royaume uni, vous avez une fiscalité lourde ». « Je joue au Royaume uni et je perds de l’argent, dit encore le Majorquin. J’ai fait beaucoup d’efforts depuis quatre ans, mais c’est de plus en plus difficile de jouer au Royaume uni. C’est trop ».
Rafael Nadal : « La vérité est qu’au Royaume-Uni la fiscalité est trop lourde »
En conséquence de quoi, Rafael Nadal dit ne plus vouloir, à l’avenir, préparer le tournoi de Wimbledon au Queen’s à Londres mais au tournoi de Halles, en Allemagne, que fréquente également son éternel rival suisse, Roger Federer. Quant aux rumeurs annonçant que Nadal aurait en fait succombé à un chèque de un millions de dollars pour passer du Queen’s (où il se préparati depuis 200() à Halle, Rafael Nadal les balie d’un revers de manche : « Ce n’est pas vrai ».
Même cause, mêmes effets avec Usain Bolt
Ce qui l’est en revanche, c’est la contagion du phénomène. Avant Nadal, en effet, la sprinteur jamaïcain Usain Bolt, pour les mêmes raison, avait refusé de participer, la saison dernière, au meeting de Londres, étape de la Ligue de Diamant. A l’époque, l’homme le plus rapide de la planète avait répondu, à si qui lui reprochait d’en faire une question d’argent : « C’est que mon agent m’a dit ». sans autre commentaire sur le sujet.