Dans l’ombre des garçons depuis plusieurs années (création en 1971), le PSG a également une équipe de football féminin. Pour le moment, celle-ci n’a pas franchement bénéficié de l’argent des nouveaux propriétaires qataris. Pour le moment seulement ,car les choses pourraient rapidement évoluer du côté du Stade Georges Lefevre. Les dirigeants parisiens ne seraient pas contre l’idée d’investir dans le football féminin pour gagner une Ligue des Champions rapidement, selon le journal Le Parisien. Combien cela pourrait coûter ? Pas cher quand on dispose de pétrodollars à foison. En cette journée de la femme 2012, on fait le point…
Le PSG féminin a un budget de 1M€ annuel
Pour les Qataris, le PSG féminin serait un formidable vecteur de communication qui pourrait contribuer à améliorer l’image du club à moindre coût. Aujourd’hui, le budget de la section féminine est d’environ 1 M€ annuel. Le sponsoring maillot d’Al-Jazeera, la chaîne de télé qatarienne, couvre ce budget en très grande partie. Dans le même temps, l’OL, tenant du titre en Ligue des Champions, dispose de 4 M€ pour ses filles. Il y a donc 3 millions d’euros supplémentaire à mettre sur la table pour le PSG pour disposer du même budget que les championnes d’Europe en titre. Voilà qui ne devrait pas faire peur à Qatar Sports Investments (QSI), le propriétaire parisien, qui, dans le même temps, est prêt à lâcher 100 millions d’euros par an sur 6 années pour étoffer son équipe masculine.
Les joueuses du PSG ont des salaires qui ne dépassent pas les 1 500€ brut par mois
Côté salaire, se payer une équipe compétitive semble, là auss,i plus qu’abordable pour une société ne cherchant pas la rentabilité. À l’OL par exemple, Lotta Schelin, la n°1 de l’équipe féminine gagne 12 000 euros par mois. Certes, c’est bien plus que la plus grosse rémunération du PSG féminin (1 500 euros brut par mois). Mais on est loin des sommes négociées chez les hommes là aussi.
Au PSG, la journée de la femme pourrait durer toute l’année…
Les succès de l’OL auraient donc donné des idées aux décideurs du PSG : «On ne peut que se réjouir qu’un club comme le PSG aille plus loin dans le football féminin. C’est une valeur ajoutée, Brigitte Henriques-Olive, secrétaire générale de la Fédération française et ancienne manageuse du PSG dans le journal Le Parisien. Mais le niveau d’investissement n’est pas forcément proportionnel à la réussite. Il n’y a pas que l’argent. Il faut continuer à structurer le club et faire en sorte que les filles puissent avoir des conditions d’entraînement de haut niveau.» Chaque chose en son temps, mais la journée de la femme pourrait durer plusieurs jours du côté du PSG !