Sur la planète foot, les riches comme Lionel Messi (33M€ de revenus), Cristiano Ronaldo (27,5 millions d’euros) le sont toujours plus avec des émoluments proprement hallucinants pour le commun des mortels. Pour autant, un club d’irréductibles résiste volontairement à l’inflation des rémunérations en baissant largement sa masse salariale (37,5%) : l’ASSE. Au moment où le PSG version qatarie a décidé de frapper un grand coup sur les salaires (neuf joueurs dans le top 20), France Football nous détaille ce mardi comment Saint-Etienne s’efforce d’appliquer une politique salariale raisonnable avec des revenus maximums plafonnés à 90 000€. Une stratégie qu’on vous avait déjà expliqué en détail il y a quelques mois .
La masse salariale de l’ASSE est passée de 32M€ à 20M€ en l’espace de deux ans
Pour autant, les joueurs de l’ASSE peuvent augmenter sensiblement leurs gains grâce à un système fondé sur la participation aux matches, le classement du club et la «responsabilisation des joueurs», commente Stéphane Tessier le directeur général des services du club du Forez. Celui-ci explique également que c’est «la conjoncture actuel qui a poussé les dirigeants du club à trouver un système permettant de rester compétitif tout en évitant les gros cracks.» Du coup, la masse salariale de Saint-Etienne a fondu, passant de 32 millions d’euros en 2010 à 20 millions d’euros cette année. Soit une baisse significative de 37,5% en l’espace de seulement deux saisons.
Malgré le salary cap, les joueurs de l’ASSE peuvent gagner gros
Mais Stéphane Tessier précise que les joueurs de l’ASSE ne sont pas perdants puisqu’ils bénéficient de grosses primes en fonction des résultats du club : «Le système est plus motivant que rebutant pour les hommes de Christophe Galtier ». Dans ces conditions, certains joueurs comme Pierre-Alain Frau (qui réclamait 120 000 euros pour venir jouer à Geoffroy-Guichard) et Youssouf Hadji (qui avait demandé 150 000€ avant de signer à Rennes) peuvent se mordre les doigts de ne pas avoir rejoint le Forez l’été dernier. Si les Verts se maintiennent à cette place au classement (6ème), les primes de fin de saison devraient rapporter gros aux différents protagonistes stéphanois. Jusqu’à compenser quelques écarts de salaire avec d’autres clubs ?
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