Il y a 10 ans, les journalistes s’amusaient à anticiper la retraite de David Beckham. Imaginant une reconversion après une carrière riche en événement ainsi qu’en succès commerciaux et financiers. Le concept de gestionnaire de fortune était déjà dans l’air en 2003/2004, mais ils étaient peu à penser qu’il allait être l’ambassadeur d’image ultime.
Beckham sur les traces de Jordan dans un registre différent
Michael Jordan, par exemple, est devenu plus qu’une image : c’est aussi une marque de vêtement connue dans le monde entier depuis plus de 20 ans. Un logo reconnaissable et pourtant l’homme a arrêté sa carrière il y a plus de 10 ans. David Beckham pendant son intérim de 5 mois au Paris Saint Germain a esquissé l’avenir. Il n’épousera pas la carrière d’un Jordan et continuera plutôt, d’évoluer dans son système personnel, mis en place il y a 15 ans maintenant. Un système d’image.
Pas d’argent du PSG mais des droits à l’images récupérés
Lorsque l’anglais a signé avec le PSG, aucun salaire n’a été distribué. L’intégralité des 4 millions d’euros vont être distribués auprès d’associations pour l’enfance. Ce que l’on dit moins, toutefois, c’est que Becks touchera l’équivalent – soit 4 millions d’euros -, de droit d’image sur la vente des maillots et autre produits dérivés. Pour une pige de cinq mois, c’est une belle affaire. Au moins aussi intéressante que la signature discrète pour un total de 25 millions d’euros avec le Qatar pour soutenir de 2013 à 2022 le pays et sa Coupe du Monde.
Ambassadeur du Qatar, de la Chine, d’une chaînte TV…
D’un rôle d’ambassadeur à l’autre, le Spice Boy l’est aussi pour la fédération chinoise de football qui lui verse, à ce titre, la somme de 10 millions d’euros selon les estimations. Et encore une belle opération d’image pour Beckham à laquelle s’y ajoute l’accord scellé avec la chaine de télévision Sky de l’autre côté de la manche contre 4 millions d’euros par année sur trois ans.
Beckham bientôt patron d’une franchise MLS ?
Reste, enfin, la toute dernière opération, du côté de la MLS. Cinq saisons durant, Beckham a joué au Los Angeles Galaxy permettant ainsi de faire la promotion de la discipline aux USA et dans le monde. En signant son contrat, au printemps 2006, il a fait ajouter une clause signifiant que dans un délai de 2 ans après son départ de la MLS en temps que joueur, il pourrait devenir propriétaire d’une franchise à prix cassé. L’effet David Beckham est suffisant en termes d’impact médiatique pour mériter une ristourne sur le prix. On parle d’un investissement de 1 ou 2 millions d’euros seulement dans un club basé en Floride, à Miami.
Beckham, une image qui rapporte gros
Soudainement l’intérêt de l’anglais pour une franchise américaine de football a relancé les projecteurs des médias Européens et du monde entier sur la discipline. C’est le jeu de l’image où tout le monde y gagne. Quant au business Beckham, il n’est pas encore épuisé, alors que le monde médiatique prend de plus en plus d’importance dans nos quotidiens.