Lewis Hamilton a rejeté les allégations comme quoi il aurait demandé à Bernie Ecclestone de lui obtenir un volant chez Red Bull Racing en 2013, au lieu de Mercedes AMG. Une indication qui démontre aussi l’influence de Bernie Ecclestone sur son petit monde. En plus d’être un observateur attentif de son sport, Ecclestone est aussi un acteur influent. En marge du GP d’Australie, les équipes Marussia et Caterham ont dévoilé que l’argentier de la Formule 1 avait donné son feu vert pour le projet de fusion entre ces deux équipes. En vain, mais cela ne représente que les actions récentes que l’Anglais réalise.
Ecclestone est l’homme de beaucoup de dossiers. Après la mort d’Enzo Ferrari, il avait proposé de racheter l’équipe Ferrari à FIAT. Il a prêté de l’argent à Flavio Briatore pour que ce dernier achète Ligier, il a influencé le retour de Nigel Mansell en 1994 chez Williams, transféré Jacques Villeneuve de l’IndyCar à la F1 en 1996, pour redonner un intérêt à la discipline. Il a aussi favorisé l’arrivée des constructeurs automobiles dans la discipline à partir de 1999.
Mais l’homme est aussi un personnage intermédiaire dans le monde du sponsoring. Ecclestone a été largement consulté par l’opérateur téléphonique anglais Vodafone qui visait un sponsoring en 2002. L’homme d’affaire, lors d’un rendez vous avec les représentants de l’opérateur a vanté les mérites de son ami Flavio Briatore et aussi Ferrari. Finalement, Vodafone signera pour la scuderia un contrat record de 3 ans. En 2006, Renault F1 Team allait perdre son sponsor tabac Mild Seven, alors Ecclestone a conseillé la banque néerlandaise ING de sponsoriser l’équipe française.
L’homme redistribue les cartes de son sport afin de préserver son business. Il influence le marché des pilotes, du sponsoring et de la politique de la discipline en règle générale. Toutefois, on lui prête aussi beaucoup de légende.