Le club de Malaga FC est à vendre. Rien d’étonnant à ce que cette formation racheté par un homme d’affaire qatari soit en proie à des difficultés. Le souc,i c’est que sa dette sera trop importante pour séduire un acheteur et que le produit de la vente des joueurs ne semble suffisant. Malaga n’est pas un cas isolé en Espagne, ou le petit monde du ballon rond passe par une tempête difficile à maitriser à l’avenir. Le président de la Fédération Espagnole de Football, Angel Maria Villar a reconnu la possibilité que certaines équipes ibériques disparaissent dans les années à venir. Une réalité qui fait beaucoup de mal à entendre.
Les clubs ont du mal à satisfaire les demandes d’imposition du trésor public et si ces derniers mois, de nombreuses formations ont effectué les premières mesures de réduction des dettes, il y a encore beaucoup de problème à résoudre. Angel Maria Villar estime que la situation est si mauvaise qu’il craint le pire, car nous parlons bien de la disparition pure et simple de clubs espagnols de division 1. En ligne de mire : le Deportivo, Valence et Malaga. Des mesures ont été prises, comme étaler la dette sur une période plus importante. De plus le Conseil Sportif et la Ligue de Football espagnole ont signé de nouvelles règles économiques empêchant, par exemple, des clubs trop endettés de recruter des joueurs pour 2013/2014.
Actuellement la dette totale du football espagnol est de 700 millions d’euros, selon le Trésor. C’est 100 millions d’euros de moins que l’an dernier. 130 millions d’euros ont été amassé par l’administration fiscale dont 55 millions de saisies de biens et de droits.