Heureux clubs anglais. Depuis 20 ans, les droits de diffusion du football ont explosé au point que le nouvel accord prévoit de répartir sur trois années un total de 3,8 milliards d’euros. Toutefois, ce contrat impose une clause nouvelle : un pacte de bonne gestion… Conscients que l’essentiel de l’investissement des clubs va aujourd’hui dans les transferts et les salaires des joueurs, l’opérateur et la ligue anglaise ont imposé un certain contrôle des dépenses. Un acte qui a été rapidement rebuté par Manchester City, ou encore Fulham. Un total de 6 clubs sur 20 ont décliné le projet.
La Premier League veut motiver les clubs à ne pas tout dépenser dans les transferts
Ce pacte vise, en plus de préparer les clubs de Premier League au fairplay financier, de les motiver à investir dans les infrastructures. Un accord devrait être entériné d’ici février. Avec ce celui-ci, la Premier League entière s’adapte au fairplay financier, même si celui-ci risque de provoquer quelques casse-têtes chez les audits. En effet, le FFP indique que les clubs pourront investir dans des projets et dans des activités qui n’ont rien à voir avec le football (hôtel, centres de conférences, etc…) et pas forcément dans les stades afin de diversifier les sources de revenus et acheter des joueurs (voir les explications complètes à ce sujet par ici). Or, l’accord de la Premier League, lui, incite les clubs à investir dans les stades et les centres de formation en priorité !
Un montage intelligent…
Reste qu’au final, le montage devrait s’avérer intelligent. En effet, les clubs pourront obtenir des garanties bancaires plus facilement avec l’argent des droits TV et investir ailleurs, en plus de leur structure. Avec cet accord, la Premier League imposera un modèle qui pourrait être généralisé. En France par exemple…