Margarita Louis-Dreyfus s’est livré au quotidien La Provence ce mercredi. Dans un long entretien, la propriétaire de l’OM se confie sur son avenir au club, sur son approche du business et du football. Elle parle aussi, bien sûr, de son défunt mari, RLD. Morceaux (économiques) choisis.
1. MLD et la gestion de l’OM : « Mes enfants jouent à Football Manager et n’achètent pas des joueurs comme ça »
« Je n’ai pas la folie des grandeurs. Mes jumeaux (ses enfants, ndlr) l’ont compris. Ils jouent souvent à Football Manager et n’achètent pas des joueurs comme ça. Ils veulent éviter la banqueroute ! (…) Mes consignes sont claires : je veux de la sérénité dans le club. L’autre objectif est la stabilité financière. Il n’est pas concevable que l’OM soit déficitaire en fin de saison; c’est un objectif d’image, de communication. (…) Robert était prêt à perdre de l’argent avec Marseille. Moi, non. J’ai des obligations vis-à-vis de mes enfants. Lui était prêt à gagner de l’argent dans le business pour le placer à Marseille; moi, je ne peux pas faire ça, je ne suis pas une businesswoman. Je ne peux pas prendre de grands risques avec l’OM. Mais il n’y a aucune raison de vendre le club tant que ça se passe bien, que mes enfants sont heureux. »
2. MLD et son amour de l’OM : « Je ne suis pas aussi amoureuse de l’OM que Robert »
« Mon ex-mari n’avait pas placé l’OM dans le groupe Louis-Dreyfus, mais dans sa famille. Je ne suis pas aussi amoureuse du foot que Robert ; lui a investi son propre argent. Moi, je dois penser aux enfants, car il a aussi voulu qu’ils gardent quelque chose.
»
3. MLD et le business du football : « Robert n’a pas eu besoin de m’expliquer qu’on ne gagnait pas d’argent avec le football »
« Robert n’a pas eu besoin de m’expliquer qu’on ne gagnait pas d’argent avec le football. J’étais là… Je ne sais pas pourquoi des gens achètent des clubs pour faire du business ! Mais le but de Robert était différent: il voulait aider le club et la ville. Il n’y avait pas d’intérêt personnel de médiatisation, de gain financier. »
4. MLD et le monde des affaires :
« Je suis là pour comprendre tant à Marseille que dans le monde des affaires, car ce n’est pas mon métier. (…) Je suis la gardienne des projets de Robert. Et pas quelqu’un qui va gérer les affaires au quotidien. Il voulait que j’apprenne le business, mais je trouve qu’il vaut mieux mettre les gens compétents, dont c’est le métier.
Lien utile :
Le site du quotidien La Provence