Au Paris Saint-Germain, plusieurs joueurs ont leur mot à dire politiquement parlant. Actuellement à la lutte pour le titre en Ligue 1 avec Montpellier (deuxième, à deux points d’écart), les acteurs du PSG n’ont pas hésité à donner leurs opinions dans les médias sur la politique en général, les présidentielles, mais aussi sur la possible future taxe de François Hollande, qui consisterait à ponctionner de 75% les revenus supérieurs à un million d’euros par an.
Au PSG, Christophe Jallet et Javier Pastore s’opposent politiquement
Le premier joueur à s’être porté en faux contre la mesure du candidat socialiste est Christophe Jallet. L’ancien lorientais n’a pas du tout apprécié l’idée de Hollande: « Je n’ai braqué personne pour avoir ce que j’ai aujourd’hui. Ceux qui ont la chance de réussir, on leur tire dans les pattes. » Même si son salaire est l’un des plus petits du PSG, le défenseur parisien serait concerné par cette mesure, lui qui touche 1,2 millions d’euros par an. Contrairement à son coéquipier, Javier Pastore accepterait cette mesure sans broncher : « Si je dois payer, je paierai, lâche-t-il. Aujourd’hui, j’ai la chance de bien gagner ma vie (ndlr : 350 000 euros brut par mois), mais ce n’est pas l’argent qui me fait passer d’un club à un autre ».
Don Carlo: « C’est le marché qui décide »
Carlo Ancelotti, entraîneur du PSG, s’est également montré prêt à payer si nécessaire. « Tout le monde doit payer des taxes et on paie les taxes que le gouvernement décide. Mais le salaire de l’entraîneur et du directeur technique, c’est le marché qui le décide » a rétorqué le technicien italien. C’est sûr qu’à moins d’un million par saison, l’ancien coach du Milan AC n’aurait jamais accepté de venir manager le PSG.
Gameiro, Ménez et Sirigu désintéressés
Quelques joueurs du PSG n’ont aucun intérêt pour la politique. A commencer par Jérémy Ménez, qui suit les Présidentielles 2012 de loin : « Un peu, mais je n’ai jamais voté. Je sais que ce n’est pas bien. » Son sentiment est clair : « J’ai l’impression que voter ça ne sert à rien. C’est peut-être une erreur, j’en suis conscient. Ce n’est pas un bon exemple. » Même son de cloche pour Kévin Gameiro qui qualifient les hommes politiques de « champions en matière de promesse » à qui il a « du mal à donner du crédit ». Enfin, Salvatore Sirigu va également en ce sens : « J’ai trop de distance avec la politique. Elle est pratiquée par des hommes qui servent souvent plus les intérêts de leur parti que ceux des gens qu’ils sont censés représenter. » Comme ça, c’est clair.
Ecrit par @Marcelo6Martins
Sources : Le Parisien, 100% PSG, L’Equipe
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