Cette saison, en marge de la signature de Pastor Maldonado, l’équipe Williams F1 a signé le pétrolier d’état vénézuélien PDVSA pour une somme importante, faisant de ce partenaire le plus important en 2011. Un partenariat qui est désigné comme illégale au Venezuela. Pour le moment l’équipe Williams F1 reste silencieuse. L’embarras est visible. Un membre du Congrès du principal parti politique du Venezuela a débuté une enquête sur cette affaire et a découvert des malversations.
Un accord avec Williams F1 qui atteindrait 180M€
Carlos Ramos affirme qu’aucun haut dirigeant du parti ne connait les détails de l’accord qui va, selon les économistes du pays, de 120 à 180 millions d’euros, selon les estimations sur des périodes inconnues. Sauf que le droit Vénézuélien indique qu’aucun fond public ne peut être utilisé pour sponsoriser un projet d’une équipe de Formule 1. Pire, il n’y a aucune trace au Venezuela du contrat avec Williams. Ce qui sous-entend que le deal n’a pas été approuvé en haut lieu, alors que le pétrolier dépend des pouvoirs publics directement. Ramos demande dans sa lettre à Williams F1, une copie du contrat et des justificatifs de paiement du pétrolier vénézuélien pour cette saison 2011.
Un deal bien étrange entre Williams F1 et un pétrolier vénézulien…
La plus grande opacité règne autour de ce contrat Maldonado – Williams – PDVSA. Le pilote vénézuélien est managé par Nicolas Todt et ce dernier, semble être à la base du deal entre l’équipe et le pétrolier. Ce n’est pas la première fois que des deals entre des équipes de Formule 1 et des sponsors soient à la limite des réglementations. En 2002, le pétrolier russe GAZPROM avait promis 20 millions d’euros à l’équipe Minardi, pour devenir son sponsor principal. L’accord avait été négocié sur le coin d’une table et avec un peu d’alcool dans le sang. Il a été annulé par le gouvernement Poutine à Moscou quelques mois après le début de saison 2002.