
Le FC Barcelone fait face à un fléau économique majeur avec la contrefaçon de ses maillots officiels. Selon les estimations du secteur, le club catalan commercialise entre 2,5 et 3 millions de maillots authentiques par saison, ce qui en fait l’une des entités les plus performantes dans le monde dans ce domaine, aux côtés du Real Madrid ou de Manchester United.
Le marché parallèle représente cependant un manque à gagner considérable. Pour chaque maillot officiel vendu, au moins deux copies circulent sur le marché noir via les marchés aux puces, sites internet non officiels ou distributeurs de provenance douteuse. Le prix d’un maillot authentique avoisinant les 120 euros, les pertes financières atteignent des sommets.
Les calculs du club estiment que la perte d’un demi-million de ventes de maillots officiels par an représenterait plus de 80 millions d’euros de revenus directs non perçus, montant qui augmente en intégrant les royalties et accords avec l’équipementier Nike.
Un cas récent illustre cette problématique : une tunique rose non officielle portant le numéro 10 et le nom de Lamine Yamal s’est largement répandue cet été sur les réseaux sociaux et marchés, sans jamais avoir été approuvée par Nike ou le Barça. Cette situation génère non seulement des pertes économiques mais aussi un risque d’image pour le club. La mairie de Barcelone a saisi plus de 110 000 contrefaçons durant l’été, soit 23% de plus que l’année précédente, témoignant de l’ampleur du phénomène.