Le temps, c’est de l’argent. Et à l’ASSE comme ailleurs, c’est important ! Ainsi quand l’entraîneur Christophe Galtier gère les recrutements, il fait au plus vite, pour ne pas perdre un instant. Voici quelques anecdotes sur le marché des transferts 2011 de Saint-Etienne, que livre France Football ce mardi et qu’on n’a pas pu s’empêcher de noter. Bienvenue dans le mercato du 21e siècle…
Durant ces quelques mois de transaction, le technicien a reçu des centaines de proposition de joueurs, parfois inconnu. Comment s’en sortir face à tout ce beau monde qui espère un jour porter le maillot des Verts ? En optimisant la communication. La plupart du temps, le coach des Verts s’est ainsi adressé aux protagonistes par SMS ou par mail. Il n’a quasiment jamais décroché son téléphone, cela aurait pris trop de temps ! « Il faut prendre les infos, les regrouper, les recouper, détaille le technicien. Le but, c’est de réduire la part de risque. »
A l’ASSE, le métier de superviseur, c’est 45 000km de voiture sur les quelques mois du Mercato…
Comment concrètement ? Grâce aux superviseurs. Et n’allez pas croire que ces hommes de l’ombre fassent un métier de tout repos. Parfois, il peut même devenir un véritable marathon. Le bihebdomadaire raconte que le recruteur Stéphanois, Thierry Laurey, nommé en mars dernier, a parcouru quelques 45 000km en voiture pour découvrir les pépites du foot européen durant le Mercato. L’équivalent tout de même de 42 aller-retour Saint-Etienne – Paris ! Et encore, les trajets en avion et par le train ne sont pas comptabilisés…
La communication avec une future recrue à l’ASSE, mode d’emploi…
Et pour ces superviseurs aussi, la communication avec les joueurs est réduite au strict minimum. Thierry Laurey est, par exemple, parti jusqu’à Braga pour aller voir jouer Paulao, sans jamais entrer en contact avec lui. Pas son rôle. Lui ne donne qu’un avis technique. « Le joueur nous a d’abord été proposé, ensuite on a visionné des matches. On a estimé qu’il était suffisamment intéressant pour que nous nous déplacions. On ne part jamais à l’aveuglette. On l’a vu à l’oeuvre, on s’est renseigné sur sa mentalité. Puis, on a commandé des rapports plus poussés à la société de statistiques avec laquelle on travaille. Après, seulement, Christophe a tranché. » Thierry Laurey a surement oublié de dire quelque part que le club a également regardé combien coûtait le joueur. Coup de bol (ou pas) dans le cas Paulao, le Brésilien était gratuit. Le joueur a finalement signé au club dans le cadre d’un transfert libre début juillet…