Le chiffre d’affaires de l’Olympique Lyonnais a connu une progression notable de 27% (et + 78,7 M€ sur un an), au bilan de la saison 2023-2024, atteignant 368,3 millions d’euros. Ce bond spectaculaire est le résultat de plusieurs facteurs diversifiés, malgré quelques baisses dans certains secteurs clés.
Un chiffre d’affaires à 368,3 M€ pour l’OL au 30 juin dernier
Parmi les domaines qui progressent, les droits TV et le marketing sont en augmentation de 12%, totalisant 95,3 millions d’euros. Cette hausse est en grande partie due à la troisième tranche de revenus de 50 millions d’euros issue de la participation de CVC dans la filiale commerciale de la LFP. Sans cette contribution, les droits TV restent constants à 45,3 millions d’euros.
Les activités événementielles ont également connu une forte progression, avec une augmentation de 162%, atteignant 43,5 millions d’euros. Cette hausse est attribuée à divers événements majeurs accueillis au Groupama Stadium, dont des concerts et des matchs de rugby internationaux. Quant au trading de joueurs, il a généré 104,7 millions d’euros, en hausse de 16%, grâce à des ventes notables comme celles de Bradley Barcola au PSG et Castello Lukeba à Leipzig.
Droits TV, merchandising et events progressent, billetterie et sponsoring en recul
Les revenus de partenariats et publicité ont eux subi un recul de 6%, impactés par le classement en Ligue 1 et la résiliation de certains contrats de partenaires en difficulté financière. Néanmoins, les produits dérivés et autres produits de la marque ont grimpé de manière significative. Les produits dérivés ont augmenté de 7%, atteignant 12,6 millions d’euros. Un apport majeur provient de la concession d’une licence de marque à OL Féminin, qui a généré une redevance exceptionnelle de 26,9 millions d’euros, gonflant les revenus de ce segment à 54,3 millions d’euros, soit une hausse impressionnante de 164%.
Enfin, les recettes de billetterie ont enregistré une baisse de 10%, s’établissant à 33,9 millions d’euros contre 37,7 millions l’année précédente. Ce déclin s’explique principalement par une fréquentation légèrement inférieure lors des matchs de Ligue 1 à domicile.