Neymar se retrouve une nouvelle fois au centre d’une controverse, cette fois liée à des accusations de mauvaise influence. La presse brésilienne rapporte qu’un homme sans emploi, Erick Amaro Pinheiro Paiva, a déposé plainte contre le joueur, affirmant qu’il a perdu toutes ses économies à cause de lui.
Un homme repproche à Neymar de l’avoir indirectement poussé à miser son argent
L’affaire a commencé lorsque Paiva a décidé de miser ses économies, environ 62 000 reals brésiliens (près de 11 000 euros), dans des sites de paris en ligne, tels que Blaze. Son objectif était de multiplier son argent, mais il a fini par tout perdre. Selon la plainte, Paiva a été influencé par Neymar, qui faisait la promotion des paris en ligne sur les réseaux sociaux, promettant des gains financiers sans quitter son domicile. Nous avions évoqué sur Sportune, sa collaboration signée avec le bookmaker, qu’il ne pouvait revendiquer en France alors qu’il jouait encore au PSG.
D’autres personnalités brésiliennes sont concernées par la plainte
Paiva affirme que les actions du footballeur l’ont incité à investir dans ces plateformes, entraînant sa perte financière. Outre Neymar, la plainte concerne également d’autres personnalités qui recommandaient Blaze, notamment le YouTubeur Felipe Neto et les influenceurs Jon Vlogs, Juju Ferrari et Nanna Chara. Le plaignant a également inclus d’autres sociétés de paris en ligne comme Okto Pagamentos, Pagsmile et Luxpag.
La question de « l’influence » fait elle aussi débat au Brésil. Comme en France
Cette affaire soulève des questions importantes sur la responsabilité des célébrités et des influenceurs lorsqu’ils promeuvent des produits ou des services, surtout lorsque ces promotions peuvent avoir un impact financier significatif sur leurs followers. Neymar et les autres personnes impliquées devront répondre à ces allégations devant la justice, alors que l’industrie des paris en ligne continue de susciter des préoccupations quant à son influence sur le public.
Il n’existe pas au Brésil de loi comme celle récemment prises en France pour lutter contre les promotions douteuses des influenceurs. Mais peut-être que cette affaire fera bouger les lignes.